Forums des assistantes maternelles et des parents employeurs

Moi non plus ca ne me choque pas, mais si vous ne souhaitez pas y aller dites le leur simplement.
Au fait, vous ne voulez pas y aller à cause de la distance ou pour une autre raison (si ce n'est pas indiscret).

Après, pour ce qui est de la comparaison avec le privé, quand on est licencié, çà se fait pas dans son propre bureau mais celui du patron.

Je suis daccord, même pour nous c'est chiant...
On a pas le droit de poser un jour de congés pour cette fameuse journée, il faut travailler, mais on est fermé le samedi et le dimanche, les jours feriés pareil (on est dans le bâtiment). Du coup, mon patron a gardé le lundi de pentecote, parce que c'est impossible autrement... Ou alors on fait comme chez EDF je crois (je ne suis pas sur) on travaille tous les jours 1 min 19 de +

Oui daccord, mais avouez que vous devez la faire logiquement cette journée, c'est la loi.
Après vous vous arrangez avec les parents (la mienne ne la fait pas non plus), mais ne soyez pas de mauvaise foi.

Nimporte quoi... Voici ce que j'ai reçu de mon syndicat (fédération du particulier employeur), confirmé par l'avocat de la fédé du rhône :

La journée de solidarité
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1. Qu’est ce que la journée de solidarité ?
La journée de solidarité a été instituée par la loi du 30
juin 2004 afin de contribuer au financement d’actions en
faveur des personnes âgées et handicapées.
Pour ce faire, les salariés doivent accomplir une
journée de travail supplémentaire non rémunérée.
Par ailleurs, vous participez également à cet effort de
solidarité puisque vous vous acquittez d’une contribution
patronale à hauteur de 0.30%, reversée à la Caisse
Nationale de Solidarité pour l’Autonomie.
A noter : Cette contribution est prise en charge pour les
parents employeurs bénéficiant de la PAJE.

2. Quand doit-elle avoir lieu ?
Depuis la loi du 16 avril 2008, vous avez le choix de
faire effectuer cette journée :
Soit un jour férié autre que le 1er mai,
Soit en accord avec votre salarié, l’accomplissement
de cette journée peut s’effectuer : en une seule fois, par
fractionnement, un jour habituellement non travaillé, etc.
Il n’est plus obligatoire d’effectuer cette journée le lundi
de Pentecôte.

3. Mon assistant maternel peut-il s’y opposer ?
En principe non, sauf si la date que vous avez retenue
est incompatible avec ses obligations familiales
impérieuses, le suivi d'un enseignement scolaire ou
supérieur ou avec une activité professionnelle non
salariée.

4. Quelle est la durée de cette journée ?
Pour effectuer les calculs, la loi se base sur la durée
légale de 35 heures hebdomadaires. Toutefois,
n’oublions pas que la durée conventionnelle des
assistants maternels à temps complet est de 45 heures
hebdomadaires.
Pour un assistant maternel travaillant plus de 35 heures
par semaine, la journée de solidarité est plafonnée à 7
heures. Les heures effectuées au-delà devront être
rémunérées.
Pour un assistant maternel dont l’horaire hebdomadaire
est inférieur à 35 heures, le nombre d’heures à effectuer
au titre de la journée de solidarité est proportionnel à sa
durée hebdomadaire de travail.
La formule de calcul est la suivante :
7 heures / 35 heures x durée hebdomadaire de travail
de l’assistant maternel
= nombre d’heures à effectuer par le salarié au titre
de la journée de solidarité

5. Que faire en cas de multi-employeurs ?
En cas de multi employeurs, les particuliers employeurs
doivent alors demander l’exécution de la journée de
solidarité à la même date. En cas de désaccord,
l’employeur «minoritaire» (exemple : 1 employeur sur 3)
ne peut pas exiger que le salarié travaille une deuxième
journée de solidarité, il perdrait donc son droit. En cas
d’égalité de voix, l’employeur ayant la plus grande
ancienneté de travail avec l’assistant maternel pourra
fixer cette date.

A noter : Il est conseillé de faire apparaître sur le
bulletin de salaire que cette journée a été effectuée. En
l’absence de bulletin de salaire établi par vos soins,
nous vous recommandons de faire un écrit signé
des deux parties renseignant les modalités
d’accomplissement de cette journée (date, durée).

Sophie, alors il faut la faire cette journée...

Moi je veux bien payer je m'en fous, la solidarité c'est important, et ca représenterait pas des masses par personnes. Pour avoir des grands-parents dépendants, je sais que c'est fondamental.

Et alors, c'est payé ...
Ce que je ne comprends pas c'est pkoi vous vous opposé à la LOI

Oui mais c'est la loi malheureusement...
Et la Paje reverse les cotisations, alors comme je l'ai entendu partout "ah mais c'est pas vrai, on en a pas la preuve..."

Pour les entreprises privées, cotisations ou pas, on est pas censé travaillé gratuitement pourtant c'est le cas ... C'est pas juste - même si les cotisations sont payés.

C'est reversé si elle est faite. La PAJE ne reverse pas cette somme "gracieusement"

Ok

Juste pour info, pour le choix de la date mon syndicat dit :

En cas de multi employeurs, les particuliers employeurs
doivent alors demander l’exécution de la journée de
solidarité à la même date. En cas de désaccord,
l’employeur «minoritaire» (exemple : 1 employeur sur 3)
ne peut pas exiger que le salarié travaille une deuxième
journée de solidarité, il perdrait donc son droit. En cas
d’égalité de voix, l’employeur ayant la plus grande
ancienneté de travail avec l’assistant maternel pourra
fixer cette date.