Forums des assistantes maternelles et des parents employeurs

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#41 Re : Tarifs, bulletin de salaire et Convention collective » petition sur le web en faveur de la Loi tepa » 23-02-2008 14:32:11

MERCI 4i, c'est pour ça que je préfère passer par toi... la pro des avertissements !!!!

J'en ai pris UN et ça m'a servi de leçon, alors avant de dire des bêtises, je préfère demander la démarche.

Cette pétition fera peut être bouger les choses, en tout cas, on a au moins l'impression de pouvoir faire quelque chose à notre niveau et tout le monde à le droit d'être entendu.

A + par mail pour celles qui le souhaitent. TATAPACALE

#42 Tarifs, bulletin de salaire et Convention collective » petition sur le web en faveur de la Loi tepa » 23-02-2008 13:56:52

TATAPACALE
Réponses : 9

Bonjour à toutes,

Il y a sur le WEB une pétition qui circule et que l'on peut signer (déjà + de 530 signatures), à l'attention de Mr SARKOZI. J'ai les coordonnées si ça vous intéresse. Je les communique à 4i par mail. Elle et les modos décideront....

A +. TATAPACALE

#43 Re : Besoins de l’enfant » sidéré!!!!mon coup de grisous du jour! » 14-02-2008 18:54:07

Bonsoir,

Dans la journée, rien ne t'empêche de lui donner à manger ce qui te semble convenable en fonction de son âge... c'est toujours le meilleur service que tu peux lui rendre à cette petite. Après, c'est la décision des parents.... à voir, si tu veux en parler avec ta puer.

TATAPACALE

#44 Re : Désaccords entre parents et ass. maternelles » maladie de la nounou !!! » 13-02-2008 17:45:34

Merci les filles, mais pour tout vous dire, c'est mon mari qui a demandé à SOS médecin l'arrêt de travail pour 2 jours et il m'a interdit de faire l'aspirateur ou les lessives.... il est pas mignon (18 ans de mariage !)

Je le garde.... lol.

#45 Re : Désaccords entre parents et ass. maternelles » maladie de la nounou !!! » 13-02-2008 13:54:29

Bonjour à toutes,

Hier, j'ai été obligée de m'arrêter de travailler (gastro oblige !!!) et aujourd'hui aussi. Je me remets doucement. Cependant, un de mes parents employeurs m'a dit de ne pas m'en faire et de bien me soigner ! et l'autre n'a trop rien dit mais j'ai bien vu qu'il ne faisait que peu de cas que je sois malade (à part la contrariété que ça lui a occasionné).

Bref, un conseil : NE SOYONS PAS MALADES !

J'imagine leur tête si j'avais accueilli leur enfant et que je lui avais (bien malgré moi !) refilé ma gastro.......

J'avais pourtant recherché et trouvé dès hier une assmat de remplacement .... ils n'en ont pas voulu !

BIZ. TATAPACALE

#46 Re : Besoins de l’enfant » maman qui pleure » 11-02-2008 19:02:36

Bonsoir,

Rien ne remplace le dialogue, mais pour amener une personne à se confier, c'est difficile. Alors parfois, un petit mot, un petit texte peu aider à démarrer une conversation :

J'ai du mal à confier mon enfant !

Les larmes aux yeux, la gorge nouée, le ventre qui se serre... Il est parfois douloureux de se séparer de son petit, de le confier !

Chez la nounou :

Pas évident de confier son enfant au sortir d'un congé de maternité, souvent vécu comme trop court. La maman sait que son bébé a encore besoin d'elle et craint qu'il ne puisse se développer, s'épanouir sans elle. Elle redoute parfois même qu'il l'oublie, surtout lorsqu'il passe du bon temps sans elle.
Cette peur engendre une certaine frustration et parfois même une rivalité avec la nounou. La maman a le sentiment de manquer de précieux instant avec son enfant, de ne pas être là où elle devrait être.
Elle se sent en compétition avec cette femme qui s'occupe de son petit à sa place et qui a le bonheur d'assister à ses progrès, de découvrir sa première dent ou ses premiers pas.

Comment le confier sereinement ?

Il ne fait pas hésiter à discuter avec l'assistante maternelle de cette difficulté à quitter votre enfant. Le but ; en faire une partenaire et non une rivale, comme c'est souvent inconsciemment le cas.
Ne craigniez pas non plus d'évoquer avec elle son emploi du temps de la semaine, le menu des repas qu'elle donnera à votre enfant...
Cela vous aidera à vivre la journée à distance en toute confiance.
On ne réussit pourtant pas à quitter son enfant sereinement du jour au lendemain, il faut s'y entraîner ! Passez d'abord un peu de temps avec lui chez la nounou. Laissez le ensuite quelques heures, puis tout une après-midi.
Ce temps d'adaptation est tout aussi important pour la maman que pour l'enfant. Si votre chérubin développe chez la nounou des facultés nouvelles et conquiert petit à petit son autonomie, réjouissez vous en, c'est la preuve qu'il s'y sent très bien, grâce à vous !

BON COURAGE ! TATAPACALE

#47 Re : Le métier d’assistante maternelle » accueil de la creche » 08-02-2008 17:50:15

Bonjour,

OUI c'est vrai, mais voisine est assmat en CF. Elle a des activités obligatoires, qui ne tiennent pas forcément compte des horaires de sieste des enfants.... avec la psycho motricienne et autres personnels de la CF. Elles ont rarement des enfants en bas âge (- de 10 mois) car la liste d'attente est longue pour les parents et l'enfant arrive en CF plus âgé.

AH j'oubliai aussi les visites TRES fréquentes de la puer à n'importe quelle heure et souvent pendant les repas SUPER avec les enfants qui sont en train de manger....

BOF BOF la CF ! Mais ce n'est que mon avis ! TATAPACALE

#48 Re : Tarifs, bulletin de salaire et Convention collective » Négoce sur salaire .Demande expérience des ass.mat. » 06-02-2008 09:30:06

Bonjour à vous,

C'est aussi un peu le cas lors de la garde d'une fratrie, quand les parents vous demandent si pour le 2ème on fait 25% moins cher.... BEN VOYONS ! alors la qualité de notre accueil sera aussi de 25 % moins bonne ???? NON. Donc pas de marchandage !

Non mais.....

#49 Re : Tarifs, bulletin de salaire et Convention collective » maladie de l'enfant avec certif medical sous 48h » 05-02-2008 23:00:25

Bonsoir,

OUH LA LA la prise de tête.... j'ai mis une clause contractuelle qui dit qu'en cas d'absence pour maladie, je garde ma rémunération... voila c'est plus simple comme ça ! Cette clause est inscrite dans la partie CONTRAT DE TRAVAIL :

En application de l’Art. L.372 du Code de la santé publique, l’assistante maternelle n’est pas habilitée à donner des soins réservés aux auxiliaires médicaux  Elle n’est ni une infirmière, ni une auxiliaire de santé et ne peut en aucun cas administrer un traitement ni suivre un protocole sans ordonnance détaillé et à jour !

Lorsque l’enfant est malade (rhino par exemple), l’assistante maternelle peut cependant l’accueillir si cela reste de sa compétence professionnelle ;
Si cela ne l’est plus, l’enfant ne peut être accueilli mais son salaire est maintenu du fait que ses compétences en tant qu’assistante maternelle ne sont pas remises en cause.

L’enfant ne sera pas accepté en cas de maladie contagieuse pouvant indisposer les autres enfants accueillis, la famille de l’assistante maternelle ou cette dernière : Grippe ; Gastro-entérite ; Bronchiolite ;

Ainsi qu’en cas de maladie infantile comme : Varicelle ; Oreillons, Roséole, Rougeole ; Rubéole ; Scarlatine ; etc… Un certificat de non-contagion pourra être demandé ;

Sauf accord préalable des parties.

De même, en cas de forte fièvre (39°) ou bien 38,5° à son arrivée chez l’assistante maternelle (sauf si l’enfant a déjà vu le médecin et que celui-ci lui a prescrit un traitement).

Mais aussi dans la partie CONTRAT D'ACCUEIL :

PROTOCOLE DE SOINS


L’assistante maternelle n’est ni une infirmière, ni une auxiliaire de santé et ne peut en aucun cas administrer un traitement ni suivre un protocole sans ordonnance détaillé et à jour !

Lorsque l’enfant est malade, l’assistante maternelle peut cependant l’accueillir si cela reste de sa compétence professionnelle ;
Si cela ne l’est plus, l’enfant ne peut être accueilli mais son salaire est maintenu du fait que ses compétences en tant qu’assistante maternelle ne sont pas remises en cause.

En conséquence, l’enfant ne peut être accueilli en cas de :

_ maladie pouvant indisposer les autres enfants présents (accueillis ou de la famille de l’assistante maternelle) ou l’assistante maternelle, elle-même. Et :

_ Gastro-entérite
_ Oreillon
_ Rubéole
_ Scarlatine
_ 38.5 et + de fièvre
_ Vomissements
_ Bronchiolite
_ etc………


Un certificat de non contagion peut être exigé par l’assistante maternelle ou les parents des autres enfants accueillis.

Sans ordonnance, l’assistante maternelle ne peut administrer aucun soin :

_ Crèmes (érythèmes fessiers ou peau sèche)
_ Anti-fièvre
_ Antidouleur
_ vitamines
_ autres…..

Cette clause est donc signée 2 fois par les parents.

Bon courage avec cette jurisprudence si vous n'avez prévu une clause contractuelle !

TATAPACALE

#50 Re : Désaccords entre parents et ass. maternelles » avenant refusé !! que faire » 05-02-2008 15:53:42

Tu as bien fais de tenir... c'est une attitude professionnelle.

Bonne continuation à toi. TATAPACALE

#51 Re : Désaccords entre parents et ass. maternelles » avenant refusé !! que faire » 01-02-2008 21:22:05

Attention si l'employeur a déjà décrété qu'elle refuse de payer cette période, ça risque de se compliquer en juillet et  LALEZANE risque de travailler pour la gloire..... gratos !

Pas cool !

#52 Re : Désaccords entre parents et ass. maternelles » avenant refusé !! que faire » 01-02-2008 21:15:56

Bonsoir LALEZANE,

Tu as raison : si tu travailles plus que ce qui est initialement prévu au contrat, il faut faire un avenant (que tu acceptes ou pas !). Sans avenant accepté, tu ne travailles pas en juillet. C'est simple ! Justement parce que ce n'est pas prévu au contrat !!!!! lol

pas dur dur à comprendre pourtant NON ????

BON COURAGE et tu dois être ferme car tu es dans ton droit. TATAPACALE

#53 Re : Le métier d’assistante maternelle » les medicaments » 31-01-2008 19:26:57

Oui, mais en tant que professionnelle de la petite enfance, nous sommes responsables des enfants pendant la période de l'accueil. Donc, avec une ordonnance au nom de l'enfant et le contrat des parents nous autorisant à cet accueil, cela devrait justifier de notre responsabilité.

Enfin, c'est mon avis. Par contre, si pas d'ordonnance avec le nom et le POIDS de l'enfant = PAS DE MEDOC !

TATAPACALE

#54 Re : Le métier d’assistante maternelle » les medicaments » 31-01-2008 18:26:17

Bonsoir,

Voila ce que je mentionne dans mon contrat : clause particulière

En application de l’Art. L.372 du Code de la santé publique, l’assistante maternelle n’est pas habilitée à donner des soins réservés aux auxiliaires médicaux  Elle n’est ni une infirmière, ni une auxiliaire de santé et ne peut en aucun cas administrer un traitement ni suivre un protocole sans ordonnance détaillé et à jour !

Lorsque l’enfant est malade (rhino par exemple), l’assistante maternelle peut cependant l’accueillir si cela reste de sa compétence professionnelle ;
Si cela ne l’est plus, l’enfant ne peut être accueilli mais son salaire est maintenu du fait que ses compétences en tant qu’assistante maternelle ne sont pas remises en cause.

L’enfant ne sera pas accepté en cas de maladie contagieuse pouvant indisposer les autres enfants accueillis, la famille de l’assistante maternelle ou cette dernière : Grippe ; Gastro-entérite ; Bronchiolite ;

Ainsi qu’en cas de maladie infantile comme : Varicelle ; Oreillons, Roséole, Rougeole ; Rubéole ; Scarlatine ; etc… Un certificat de non-contagion pourra être demandé ;

Sauf accord préalable des parties.

De même, en cas de forte fièvre (39°) ou bien 38,5° à son arrivée chez l’assistante maternelle (sauf si l’enfant a déjà vu le médecin et que celui-ci lui a prescrit un traitement).

A vous de voir..... TATAPACALE

#55 Re : Besoins de l’enfant » enfant maltraité » 24-01-2008 19:08:17

Quelques renseignements en ce qui concerne :

LES TEXTES APPLICABLES

L'obligation de signaler et secret professionnel :

Code de la famille et de l'aide sociale - protection de l'enfance :

Article 50 ( loi n°92-1336 du 16 décembre 1992, article 164-1) : Toute personne participant aux missions des services de l'aide sociale est tenue au secret professionnel sous les peines et dans les conditions prévues par les articles 226-13 et 226-14 du code pénal. Elle est tenue de transmettre sans délai à ses responsables toute information nécessaire pour déterminer les mesures dont les mineurs et les familles peuvent bénéficier et notamment toute information sur les situations de mineurs susceptibles de relever de la section 5 du chapitre 1er du présent titre.

Non assistance à personne en danger :
Article 223-6 du Nouveau Code pénal : Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 500 000 francs d'amende. sera puni des mêmes peines quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant les secours.

Non dénonciation de crime :
Article 434-1 du Nouveau Code pénal : le fait, pour quiconque ayant connaissance d'un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les acteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de na pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 francs d'amende.

Sont exceptés des dispositions qui précèdent, sauf en ce qui concerne les crimes commis sur des mineurs de quinze ans et moins :
    1) les parents en ligne directe et leurs conjoints, ainsi que les frères et sœurs et leurs conjoints, de l'auteur ou du complice du crime
    2) le conjoint de l'auteur ou du complice du crime, ou la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui.

Sont également exceptées des dispositions les personnes astreintes au secret prévues par l'article 226-13 (voir ci-dessous).
Article 434-3 du Nouveau Code pénal : le fait que quiconque ayant eu connaissance de mauvais traitements ou privations infligés à un mineur de quinze ans et moins ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison d'une maladie, d'une infirmité, d'une déficience mentale ou physique ou d'un état de grossesse, de na pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 300 00 francs d'amende.

Sauf lorsque la loi en dispose autrement, sont exceptées des dispositions qui précèdent les personnes astreintes au secret prévues par l'article 226-13 (voir ci-dessous)

Le secret professionnel :
Article 226-13 du Nouveau Code pénal : la révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 100 000 francs d'amende.
Article 226-14 du nouveau code pénal : l'article 226-13 n'est pas applicable dans le cas où la loi impose ou autorise la révélation du secret et notamment pour :

    1) celui qui informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives de sévices ou privations dont il a eu connaissance et qui ont été infligés à un mineur de quinze ans et moins où à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique.

    2) Au médecin qui, avec l'accord de la victime, porte à la connaissance du procureur de la République les sévices qu'il a constatés dans le cadre de sa profession et qui lui permettent de présumer que des violences sexuelles de toute nature ont été commises.

LES TRAVAILLEURS SOCIAUX DÉNONÇANT DES FAITS DE MALTRAITANCE
La loi du 16 novembre 2001 instaure une protection particulière pour les travailleurs sociaux dénonçant des faits de maltraitance. Elle proscrit toute discrimination dans l'emploi dirigée contre les personnels des institutions sociales ou médico-sociales, pour avoir relaté ou témoigné de mauvais traitements ou privations infligées à une personne accueillie. Les médecins devraient pouvoir bénéficier très prochainement de la même mesure dans le cadre de la loi de modernisation sociale, adoptée définitivement, en principe, en décembre 2001.

QUAND SIGNALER ?
Lorsque l'on constate (ou que l'on soupçonne) une atteinte physique ou mentale, abus sexuel, négligence ou mauvais traitement perpétré sur une personne de moins de 18 ans, du fait de parents ou d'adultes en position de responsabilité vis-à-vis d'elle.

Mais également :
        - exigences éducatives disproportionnées
        - manifestations de rejet, de mépris, d'abandon affectif

La notion de risque de danger ou de danger est parfois difficile à évaluer. C'est l'accumulation de différents indicateurs qui peut alerter les professionnels intervenant auprès d'enfants.

POURQUOI SIGNALER ?
Pour faire cesser le danger de maltraitance

De plus c'est une obligation légale :
        - articles 434-1 et 3 du nouveau code pénal concernant la non-dénonciation de crime et de   délits et la non-assistance à personne en danger ;
        - articles 226-13 et 14 du nouveau code pénal concernant le secret professionnel.

Des services compétents peuvent prendre les mesures qui s'imposent pour protéger un enfant ou aider sa famille en difficulté, après avoir fait une évaluation de la situation.

A QUI SIGNALER ?
A l'inspecteur du service départemental de l'aide sociale à l'enfance
Au médecin responsable du service de Protection maternelles et infantile
Au procureur de la République représenté par le substitut des mineurs au tribunal de grande instance dans les cas d'extrême gravité ou d'urgence
Les responsables de circonscription d'actions sanitaires et sociales, les médecins de PMI, le service social scolaire, le service médical scolaire, les enseignants, le service social de votre Mairie (CCAS) vous orienterons.

QUE SIGNALER ?
Tous les éléments qui peuvent constituer une présomption ou une constatation de sévices, de privation ou de délaissement, etc... L'auteur du signalement n'est pas tenu d'apporter la preuve des faits.

COMMENT SIGNALER ?

A) Par écrit :
1) Coordonnées de la personne qui signale, votre situation (ou profession), votre service le cas échéant, vos coordonnées.
2) Coordonnées du mineur concerné :
        - identité de l'enfant
        - âge ou date de naissance
        - nom(s) des parents
        - adresse(s) des parents
3) Descriptif circonstancié des faits (faits constatés ou rapportés sans jugement de valeur)

B) Par téléphone (dans tous les cas d'urgence)
Un signalement téléphoné par un professionnel doit toutefois être confirmé par un écrit.

C) Le téléphone vert national :      119
Un service d'accueil téléphonique national gratuit est chargé de recueillir les signalements concernant les enfants maltraités. Il fonctionne 24h/24h et a pour vocation à la fois le recueil de signalements et l'écoute des personnes et mineurs en difficulté pour leur apporter aide et conseils

TATAPACALE

#56 Re : Besoins de l’enfant » enfant maltraité » 24-01-2008 19:01:14

Précision : Il n'y a pas que des violences physiques, les mots sont tout aussi terribles :

Rubriques - Violences verbales et psychologiques
L'OVEO recense les violences verbales ou psychologiques, ayant un impact négatif sur l'enfant, en voici quelques unes :

Celles qui menacent de châtiments corporels :

- Arrête de pleurer sinon tu vas savoir pourquoi
- Tais toi ou je t'en colle une
- Mange ta viande ou je te la fais manger
- Arrête de m'énerver
- Tu mérites la fessée
- y a des baffes qui se perdent
- Dis merci sinon ca va mal finir


Celles qui rejettent l'enfant :

- Vas dans ta chambre
- Je te laisse tout seul te débrouiller
- Je m'en vais pour toujours
- Je ne t'aime pas quand tu fais cela


Celles qui humilient l'enfant :

- Tu resteras toute ta vie avec la bouche de travers a force de faire des grimaces
- Tu es une vilaine fille
- Arrête de manger comme un/e cochon/ne
- Hou l'horrible capricieuse qui veut se faire remarquer
- J'aimerais que tu te coiffes le matin, j'ai pas envie d'avoir 17 épouvantails dans ma classe tous les matins


Celles qui affirment l'autorité du parent :

- Je te lave la bouche au savon si tu répètes des gros mots
- Tu m'obéis ou tu t'en vas de la maison
- Le père fouettard t'apportera un martinet si tu n'es pas sage
- Je vais te faire passer l'envie de rire
- Si t'es pas sage le père noël t'amènera pas de cadeaux


Celles qui répriment les émotions de l'enfant :

- Que tu es vilain quand tu pleures
- Un grand garçon n'a pas mal
- T'es pas belle quand tu pleures
- Hou la vilaine petite fille qui fait un caprice
________________________________________
Date de création : 25/11/2005 @ 17:56
Dernière modification : 03/03/2006 @ 20:00

TATAPACALE

#57 Re : Besoins de l’enfant » enfant maltraité » 24-01-2008 18:58:55

Bonsoir, Voici ce qui a été dit à notre formation professionnelle sur le sujet : (notre formatrice est psychologue expert auprès des tribunaux et a participé à la ratification de la Convention des droits des enfants)

CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT * Annexe 11
20/11/89 ratifiée en 07/90 sauf par les USA – la SOMALIE

10 DROITS FONDAMENTAUX :

-    Droit à la vie : Infanticide = crime ; Vie = qualité de vie par opposition à l’acharnement thérapeutique

-    Droit à la santé : Hygiène : corps, habitat, aliments, soins médicaux (préventifs et curatifs) ; Habillement : en fonction de l’âge et des saisons ; Soins médicaux ; Ne pas empêcher la médecine de s’exercer (témoins de Jéhova – Végétalien, œufs beurre lait viande exclus) ; Excès de médicaments pour enfants (en permanence et en nombre) ; Problèmes des parents Médecins/Infirmiers (syndrome de Münshowssen par procuration) surmédi-consommation + intoxication de l’enfant

-    Droit à la Famille : Institutions pendant les 3 premiers mois puis en famille d’accueil ; Non séparation de la fratrie ; droit des grands-parents (sauf décision de justice) ; connaître ses origines et son histoire (accès au dossier DDASS, si né sous X, depuis 2004)

-    Droit à l’Identité : civile ; culturelle et cultuelle

-    Droit à la Protection contre la maltraitance et les abus et l’exploitation sexuels :
MALTRAITANCE * Annexe 12= physique, psychologique, morale (harcèlement, destruction de l’image en présence des autres)

CITOYEN    SIGNALEMENT ADMINISTRATIF
    Inspection Aide Sociale à l’Enfance – Médecin de la PMI
    SIGNALEMENT JURIDIQUE
    Brigade des Mineurs – Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance
TRAVAIL    PMI
    Service Social Scolaire ou Médico-Scolaire – Enseignement – Service Social Mairie
    SIGNALEMENT ASSOCIATIF = 119
    Défenseure des Enfants

Pour joindre Dominique Versini, défenseure des enfants :

Défenseur des enfants
104 Boulevard Auguste Blanqui
75013 - Paris


Signaler ce qui a été vue et/ou entendu, pas de jugements personnels, seulement des éléments de constatations. Pas de preuves de sévices a fournir.

Par écrit avec ses coordonnées professionnelles et personnelles, coordonnées du mineur et noms adresse des parents.

De la protection des enfants à la bientraitance des familles
par Frédéric Jésu, Marceline Gabel et Michel Manciaux

Cette notion de bien-traitance est reprise dans le dernier ouvrage de Danielle RAPOPORT, psychologue clinicienne : « La bien-traitance envers l’enfant : des racines et des ailes » * Annexe 13

Dans tous les cas, si notre conscience nous travaille, c'est qu'il est toujours bon d'agir dans l'intérêt de l'enfant. TATAPACALE

#58 Tarifs, bulletin de salaire et Convention collective » recouvrement d'impayé » 18-01-2008 10:49:05

TATAPACALE
Réponses : 1

Bonjour,

Suite au message d'Argenaise dans infos et articles, il s'agit de l'article 08 et non pas 10 qui concerne le DEBITEUR (celui qui doit de l'argent). L'article 10 concerne le CREANCIER (celui a qui on doit de l'argent) :

Recouvrement d'impayé

En cas de recouvrement d'impayé amiable ou judiciaire, les frais et honoraires dus à l'huissier de justice chargé de recouvrement seront à la charge de la partie débitrice conformément à l'article 08III du décret n° 96-1080 du 12 décembre 1996.

Chapitre 3 : Droits de recouvrement ou d'encaissement
Droits de recouvrement ou d'encaissement à la charge du débiteur
Art 8-I Lorsque les huissiers de justice ont reçu mandat de recouvrer ou d'encaisser des sommes dues en vertu d'une décision de justice, ou d'un acte ou d'un titre en forme exécutoire, il leur est alloué un droit proportionnel dégressif.
Ce droit, calculé sur les sommes encaissées ou recouvrées au titre du principal de la créance ou du montant de la condamnation, à l'exclusion des dépens, est fixé selon les tranches suivantes :
    10 pour 100          jusqu'à     125 €
    6,5 pour 100    de 125    à    610 €
    3,5 pour 100    De 610     à    1525 €
    0,3 pour 100         au-delà de     1525 €
II Ce droit ne peut être inférieur à 2 taux de base ni supérieur à 250 taux de base
III Ce droit est à la charge du débiteur

C'est en tout cas une bonne idée de faire cette précision car on voit souvent des posts sur le sujet du non paiement pour le solde de tout compte notamment. A bientôt. TATAPACALE

#59 Re : Besoins de l’enfant » Fessée ou pas fessée ? » 13-01-2008 22:07:23

Bonsoir,

Que celui ou celle qui n'a jamais mis une fessée me jette la première pierre :

Pourtant, il n'y a pas de "petite fessée"....

"LA FESSEE (textes extraits d’un forum)
Mon arrière grand-mère disait ; "le c*l n'a pas d'âme!"
Sans vénérer cette phrase une petite claque sur le c*l peut-elle être considérée comme une fessée ? Et cette petite claque sur le c*l ne calme-t-elle pas les choses quand il n y a plus de dialogue possible ou quand l’enfant dépasse les bornes ?

Chaque fessée est une humiliation

De nombreuses recherches ont démontré que si les châtiments corporels permettent de faire obéir un enfant dans l'immédiat, ils entraînent ultérieurement de graves troubles du caractère et du comportement si cet enfant ne trouve pas, dans son entourage, une personne informée et compatissante pour lui venir en aide. Hitler, Staline, Mao et d'autres tyrans n'ont pas rencontré, quand ils étaient petits, de tels témoins lucides. De ce fait, ils ont appris très tôt à glorifier la cruauté devenus adultes, à justifier les massacres qu'ils organisaient. Des millions de gens, eux aussi élevés dans la violence, leur ont prêté la main.

Il faut cesser de se servir des enfants comme d'un exutoire, permettant de se défouler légalement des affects accumulés. On croit encore souvent que de "légères" humiliations, du type claques ou fessées seraient inoffensives. Car, tout comme pour nos parents, cette idée nous a été inculquée très tôt dans notre enfance. Elle aidait l'enfant battu à minimiser sa souffrance, et par là, à la supporter.

Mais sa nocivité se révèle précisément par cette large acceptation : puisque cela était supposé "ne pas faire de mal", à chaque génération des enfants ont subi ces humiliants traitements, et, de plus, ont jugé juste et normal de recevoir des coups. Paradoxalement, dans leur effort d'empêcher leurs enfants de devenir délinquants, les parents leur ont enseigné la délinquance en leur livrant des modèles violentes.

Quand en 1977, la loi sur l'interdiction des châtiments corporels a été promulguée en Suède, 70% des citoyens interrogés lors d'un sondage y étaient opposés. En 1997, ils n'étaient plus que 10%. Ces chiffres montrent qu'en vingt ans les mentalités se sont transformées. Grâce à la nouvelle législation, une coutume destructrice a pu être abandonnée.

Il est prévu d'étendre à toute l'Europe la législation interdisant les châtiments corporels. Il ne s'agit nullement de trainer les parents sur le banc des accusés. Cette loi dit au contraire avoir pour eux une fonction protectrice et informative. Les parents qui l'enfreignent devraient être astreints par le tribunal à dissiper leur ignorance sur les conséquences des châtiments corporels, à apprendre quels dégâts ils provoquent. Les informations sur l'effet nocif de "l'inoffensive fessée" devraient être diffusées de manière à être connus de tous, car l'éducation inconsciente à la violence commence très tôt, et beaucoup d'êtres humains en resteront marqués pour la vie. Ce qui est en jeu, c'est l'avenir de la société tout entière.

Alors quand j'entends que la "fessée" n'est pas grave en soi, je dis non. Même si nous ne nous en rendons pas compte, une claque sur les fesses est humiliante. Une preuve, un gamin qui met une claque sur les fesses d'une fille (pas pour mal faire mais par jeu) peut se retrouver accuser d'attouchements. Un gamin l'a vécu, il a rien compris à l'histoire et c'est vu interdit de collège pendant 3 jours avec note dans son dossier......... Donc pas innocente cette claque!!!!!!"

EH NON, une claque ou une fessée ce n'est jamais sans conséquence ! mais personne n'est à l'abri d'un coup de sang surtout lorsque un parent réagit face à une situation de danger immédiate pour son enfant (un enfant qui  traverse la rue et que le parent rattrape de justesse devant une voiture...).

Privilégions le dialogue et la fermeté "quand c'est NON.... c'est NON ! et pas OUI 2 mn plus tard !"

Bon courage car rien n'est plus difficile que d'éduquer des enfants.

TATAPACALE

#60 Re : Besoins de l’enfant » L'oedipe » 13-01-2008 21:55:22

Quelques autres éléments de réflexion sur le COMPLEXE d'OEDIPE :

"Complexe d'Œdipe
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Concept théorique central de la première topique de Sigmund Freud, et l'une des découvertes principales de la psychanalyse, le complexe d'Œdipe se définit comme l'ensemble de pulsions qui pousse l'enfant mâle, lors du troisième stade du développement (stade « œdipien » ou « génital », entre deux et trois ans, après le stade « oral » et le stade « sadique-anal »), à ressentir une attirance pour sa mère et une hostilité pour son père.
•   
Découverte et description du complexe

Freud découvre le complexe au cours d'une auto-analyse, en méditant sur l'histoire du héros grec Œdipe, telle qu'elle est narrée dans l'œuvre de Sophocle. Dans ses premiers écrits, Freud parle plus volontiers de « complexe nucléaire » ou « complexe maternel ». Ce n'est qu'en 1910, dans son texte intitulé Contribution à la psychologie de la vie amoureuse qu'apparaît le terme « complexe d'Œdipe ».

Selon Freud, l'élaboration d'un complexe d'Œdipe constitue une étape normale dans le développement psychologique des garçons. La mère étant perçue, depuis le premier stade du développement, comme la « nourricière » qui procure du plaisir (en donnant le sein), le petit garçon tend progressivement à « se l'approprier ». Cette pulsion tendre déclenche le complexe proprement dit, qui se déroule alors en trois phases :

La phase phallique
Le garçon a l'intuition des jeux sexuels existants entre ses parents et prend conscience qu'il existe entre eux une complicité d'où il est exclu. La frustration qu'il en ressent provoque plusieurs comportements typiques où l'enfant tente de s'interposer entre son père et sa mère (il entre dans la chambre parentale sans frapper, par exemple). Il finit par entrer en rivalité directe avec son père et exhibe son pénis à sa mère.

La castration
Le père s'oppose aux désirs de l'enfant et prend, aux yeux du garçon, la stature d'une figure autoritaire susceptible de le punir. L'enfant s'imagine la castration soit comme sanction par le père dans leur rivalité (on parle alors de « complexe d'Œdipe positif »), soit comme identification à la mère dans un désir inversé de séduire alors le père (il s'agit dans ce cas d'un « complexe d'Œdipe inversé », lequel rend compte de l'ambivalence et de la bisexualité humaine). Dans un cas comme dans l'autre, cependant, les pulsions sexuelles constitutives du complexe sont refoulées. Aussi cette étape génère-t-elle souvent des traumatismes et des névroses.

La résolution
Le refoulement des pulsions sexuelles dure jusqu'à l'adolescence, âge auquel la crainte de la castration amène le garçon à renoncer à la satisfaction sexuelle avec l'un ou l'autre de ses parents et lui permet ainsi de sortir du complexe d'Œdipe, de chercher d'autres partenaires sexuels que sa mère, et de construire désormais sa propre personnalité en empruntant des éléments aussi bien à son père qu'à sa mère."

On l'a constaté avec nos enfants sans pour autant analyser autant que FREUD !!!

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