école à 4 jours 1/2

zuenna · 04-03-2013 11:38:39

Péri ou ass mat, c'est pareil il faudra bien payer et souvent, la péri est moins cher que l'ass mat donc pour moi, le choix est vite fait pour les parents

04-03-2013 11:38:39

sam01 · 04-03-2013 12:43:31

zuenna a écrit :

Péri ou ass mat, c'est pareil il faudra bien payer et souvent, la péri est moins cher que l'ass mat donc pour moi, le choix est vite fait pour les parents

c'est clair

Ladybug · 04-03-2013 15:27:40

daddas a écrit :

Moi je ne suis pas contre la réforme même si je pense qu'il y avait plein d'autres choses à changer.
Les horaires c'est une chose mais le contenu des programmes et la façon de les enseigner en est une autre !!!!! Mais bon apparemment ce n'est pas à l'ordre du jour peut être une autre fois

Ben écoute, je sais pas si tu y as déjà jeté un coup d'oeil, mais moi je les trouvent assez ouverts et cohérants...
Maintenant je suis d'accord avec toi sur la façon d'enseigner...La mise en oeuvre de ces fameux programmes, c'est autre chose...
Il y aurait fort à faire sur la formation des enseignants, sur le fonctionnement de l'école...
Bref, oui, tout un autre débat!!!

bouddha · 04-03-2013 23:07:55

,

sam01 a écrit :

Un peu long, mais très intéressant
Rythmes scolaires
En préalable, une remarque :
On peut entendre l’expression rythmes scolaires de 2 façons différentes :
Soit il s’agit du rythme des enfants : rythme biologique, rythme chrono psychologique en situation scolaire.
Soit du calendrier et des emplois du temps imposés aux élèves.
Les premiers dépendent des enfants, les seconds sont gérés par les adultes.
Le problème posé est celui d’harmoniser les 2, d’organiser des emplois du temps scolaire respectant les rythmes naturels de l’enfant, afin de répondre à 3 objectifs :
Améliorer les conditions d’apprentissage par des emplois du temps appropriés.
Réduire la fatigue et les tensions de l’enfant.
Instaurer une meilleure qualité de vie de l’enfant dans l’école.
On voit déjà que la tâche n’est pas facile puisque la scolarisation va de la maternelle au lycée et que les besoins physiologiques et chrono-psychologiques ne sont évidemment pas les mêmes en fonction de l’âge de l’élève.
L’Académie Nationale de Médecine a constitué un groupe de travail chargé d’apprécier les conséquences de l’aménagement du temps scolaire sur la santé de l’enfant.
Un rapport a été rendu en janvier 2010.
Il souligne plusieurs points :
L’importance de la prise en compte des rythmes biologiques et psychophysiologiques de l’enfant dans toute réflexion sur ce sujet.
La désynchronisation des enfants c'est-à-dire l’altération du fonctionnement de leur horloge biologique lorsque celle-ci n’est plus en phase avec les facteurs de l’environnement entraîne fatigue et difficultés d’apprentissage.
Le rôle néfaste à cet égard de la semaine de 4 jours sur la vigilance et les performances des enfants les 2 premiers jours de la semaine, en relation avec un week-end prolongé.
Le rôle primordial du sommeil.

1. Rythmes biologiques de l’enfant
Nous sommes tous soumis à des rythmes biologiques dont le plus évident est l’alternance veille sommeil, mais il en existe bien d’autres (variation de la pression artérielle, du rythme cardiaque, de la température corporelle, de certaines secrétions hormonales...) : on peut parler d’une horloge biologique interne.
Certains de ces rythmes sont dits circadiens, c'est-à-dire qu’ils évoluent sur une période d’environ 24 heures (ex : alternance veille -sommeil), d’autres évoluent sur une période + courte (ultradiens ; ex : électrocardiogramme) ou plus longue (infradiens, liés aux facteurs saisonniers ).

Le sommeil
Une bonne nuit prépare une bonne journée, mais on peut également dire qu’une bonne journée prépare une bonne nuit.
Le sommeil est indispensable à une bonne qualité de vie.
Il ne s’agit pas d’une interruption de l’activité cérébrale, mais d’un autre type d’activité du cerveau et de l’organisme.
L’emploi du temps d’un enfant ou d’un adolescent devrait permettre de respecter ces besoins en sommeil.
Les Besoins de sommeil varient en fonction de l’âge
Sommeil nocturne :
environ 11heures à 4 ans,
10 heures à 10 ans,
Entre 9 et 10 heures chez l’adolescent.
Sommeil de sieste : nécessaire entre 2 et 5 ans à 6 ans.
Mais il existe aussi des variations individuelles (grands dormeurs, petits dormeurs, personnes du matin ou du soir).
Chez l’enfant entre 6 et 11 ans, le sommeil est très stable et la vigilance diurne très bonne. La régularité des heures de coucher et de lever est fondamentale.
Chez l’adolescent , le sommeil est caractérisé par l’existence d’un retard de phase et par des irrégularités du rythme veille- sommeil: difficultés d’endormissement, éveils nocturnes, réveils difficiles le matin, et on note une certaine somnolence diurne.
A cet égard, la sieste pourrait être souhaitable chez l’adolescent pour pallier à l’insuffisance du temps de sommeil nocturne et de sa qualité ; une journée commençant plus tard permettrait également de tenir compte des particularités du sommeil de l’adolescent.
Les grasses matinées en week-end peuvent être récupératrices chez l’adolescent, à condition de ne pas se prolonger trop longtemps.
Composante endogène
Les rythmes biologiques sont génétiquement déterminés.
(Prouvé par des expériences hors du temps, les rythmes de jumeaux homozygotes)
Composante exogène
L’organisme est capable de s’adapter (décalage horaire, poste de travail de nuit) et certains facteurs jouent le rôle de synchronisateurs : alternance jour- nuit, repas, alternance des saisons, température extérieure ; ils ne font que moduler les rythmes.
Structure du sommeil
Le sommeil est constitué de 4 à 5 cycles de 1 heure 30 à 2 heures chacun.
Chaque cycle comporte une phase d’endormissement, une période de sommeil de plus en plus profond, puis une période de sommeil paradoxal (sommeil de rêve).
La période d’endormissement est indispensable à respecter : si on la laisse passer, il faut attendre le cycle suivant pour s’endormir (1 heure 30 à 2 heures plus tard).
Important +++ pour les jeunes enfants et les adolescents.
Le sommeil perdu le soir ne se récupère pas par des grasses matinées chez l’enfant de maternelle ou de primaire, même s’il en a la possibilité.
Rôle du sommeil
Récupération de la fatigue physique et psychique.
Secrétions de certaines hormones (en particulier hormone de croissance).
Pendant le sommeil paradoxal, sommeil de rêve : résolution des conflits, maturation du système nerveux chez l’enfant, mémorisation.
Effets du manque de sommeil
Troubles de l’attention et de la concentration, fatigue, voire agressivité....
Conditions d’un bon sommeil
La régularité des heures de lever et de coucher est indispensable.
Activité physique indispensable dans la journée mais à distance du coucher.
Éviter un repas trop important le soir.
Pas de télé, ordinateur, travail intellectuel... avant le coucher : perturbe l’endormissement.

2. Rythmes chronopsychologiques
Le niveau de vigilance et d’efficience intellectuelle varie dans la journée, dans la semaine, et dans l’année.

Dans la journée
Les moments favorables d’apprentissage dans la journée ont fait l’objet d’études concordantes : l’enfant arrive fatigué à l’école quelle que soit la durée de son sommeil la nuit précédente ; puis il va augmenter progressivement ses capacités d’attention et d’apprentissage dans la matinée avec un pic entre 10 et 11 heures.
Cette période est particulièrement propice à l’acquisition de tâches nouvelles et à la mémorisation à court terme.
Après le repas de midi, la vigilance et l’efficience diminuent pour redevenir performantes entre 15 heures et 16 heures. Cette période est favorable pour la mémorisation à long terme.
Les veilles ou lendemains de jours de congé ne sont pas propices aux apprentissages et la courbe de vigilance peut être carrément inversée.

Dans la semaine
Pour que la synchronisation entre les rythmes propres de l’élève et le rythme scolaire imposé se fasse au mieux, la régularité est importante.
Toutes les ruptures sont susceptibles de modifier cette synchronisation.
Ce phénomène est d’autant plus accentué que les élèves sont plus jeunes, moins performants sur le plan scolaire, ou plus fatigables.

Dans l’année
Les vacances scolaires doivent durer 2 semaines ; c’est le temps nécessaire pour que l’enfant retrouve son propre rythme et mette son organisme et son esprit sur un rythme « congé », en particulier aux périodes saisonnières où il est le plus fatigué ( vacances de Toussaint ; vacances d’hiver).
L’alternance 7 semaines de travail- 2 semaines de congé parait être la meilleure formule pour équilibrer le calendrier de l’année.

Conclusion
Quand il y a respect des rythmes biologiques et chronopsychologiques de l’enfant, les conditions de son épanouissement personnel et scolaire sont réunies.
Par contre, le non –respect de ses rythmes amène une désynchronisation, source de fatigue et de tension : mauvaise qualité du sommeil, perte d’appétit, troubles de la concentration et des performances qui vont gêner l’enfant dans ses apprentissages, voire troubles du comportement.
Il faut savoir que les conséquences du non- respect des rythmes sont d’autant plus importantes que l’élève a plus de difficultés, est plus fatigable...

coucou,

je remonte ton post, sam, car je le trouve très interressant, en effet....

moi, " dans le temps " , j' avais école le samedi matin, zhom, c' était le mercredi matin.

un de mes enfants avait école le samedi matin, avant 2008......

moi, mon idéal aurait été :

- on révise les deux mois d' été qu' ont nos enfants de repos, pour les remanier vers les diverses petites vacances... ( parce que huit semaines de repos, pour eux, j' veux dire, c' est beaucoup trop )

- pour ce qui est du rythme scolaire, on ajoute, soit le mercredi matin, soit le samedi matin, mais,
que nos enfants quittent plus tot l' école ( 15h30, me semble bien... )
c' est à dire, que les quatre heures manquantes seront réparties sur le mercredi ou le samedi

- moins de devoirs à la maison.... je m' explique : certains profs sont résonnables, mais d' autres en abusent
je pense, néanmoins qu' un suivi à ce niveau là est nécessaire, puisque si certains parents se sentent tout aussi responsable, d' autres se réjouiraient et le suivi scolaire de leur enfant en serait moindre ( pardon si je ne me fais mal comprendre.... )

pour ce qui est du projet actuel :

je rejoints caryn sur son post où son inquiétude est d' entre le déjeuner et la reprise des cours est peut etre trop........
certains enfants auraient peut etre la " flème " de se remettre au travail.....
les laisser jouer dans la cours de récré, non, leur faire faire du sport oui

deux heures, ça représente quand meme pour un enfant..... disons qu' on leur laisse un temps de récré, du temps pour du sport

du point de vu du rythme de nos enfants :

certains sont de gros dormeurs et ont besoins de récupérer d' avantage,
d' autres se réveillent le mercredi ou le week end à la meme heure que comme s' ils allaient à l' école.......
chaque enfant est différent; moi, j' ai les deux.......

quand à nous, assmat, de toute façon, il faudra s' adapter..........

enfin, au delà de notre travail, tous ces enfants qui se lèvent à la meme heure que les autres jours pour se rendre au centre aéré les mercredis...........

Dernière modification par bouddha (05-03-2013 00:23:37)

04-03-2013 23:07:55

Babou74 · 04-03-2013 23:41:10

bouddha a écrit :

,
sam01 a écrit :
Un peu long, mais très intéressant
Rythmes scolaires
En préalable, une remarque :
On peut entendre l’expression rythmes scolaires de 2 façons différentes :
Soit il s’agit du rythme des enfants : rythme biologique, rythme chrono psychologique en situation scolaire.
Soit du calendrier et des emplois du temps imposés aux élèves.
Les premiers dépendent des enfants, les seconds sont gérés par les adultes.
Le problème posé est celui d’harmoniser les 2, d’organiser des emplois du temps scolaire respectant les rythmes naturels de l’enfant, afin de répondre à 3 objectifs :
Améliorer les conditions d’apprentissage par des emplois du temps appropriés.
Réduire la fatigue et les tensions de l’enfant.
Instaurer une meilleure qualité de vie de l’enfant dans l’école.
On voit déjà que la tâche n’est pas facile puisque la scolarisation va de la maternelle au lycée et que les besoins physiologiques et chrono-psychologiques ne sont évidemment pas les mêmes en fonction de l’âge de l’élève.
L’Académie Nationale de Médecine a constitué un groupe de travail chargé d’apprécier les conséquences de l’aménagement du temps scolaire sur la santé de l’enfant.
Un rapport a été rendu en janvier 2010.
Il souligne plusieurs points :
L’importance de la prise en compte des rythmes biologiques et psychophysiologiques de l’enfant dans toute réflexion sur ce sujet.
La désynchronisation des enfants c'est-à-dire l’altération du fonctionnement de leur horloge biologique lorsque celle-ci n’est plus en phase avec les facteurs de l’environnement entraîne fatigue et difficultés d’apprentissage.
Le rôle néfaste à cet égard de la semaine de 4 jours sur la vigilance et les performances des enfants les 2 premiers jours de la semaine, en relation avec un week-end prolongé.
Le rôle primordial du sommeil.

1. Rythmes biologiques de l’enfant
Nous sommes tous soumis à des rythmes biologiques dont le plus évident est l’alternance veille sommeil, mais il en existe bien d’autres (variation de la pression artérielle, du rythme cardiaque, de la température corporelle, de certaines secrétions hormonales...) : on peut parler d’une horloge biologique interne.
Certains de ces rythmes sont dits circadiens, c'est-à-dire qu’ils évoluent sur une période d’environ 24 heures (ex : alternance veille -sommeil), d’autres évoluent sur une période + courte (ultradiens ; ex : électrocardiogramme) ou plus longue (infradiens, liés aux facteurs saisonniers ).

Le sommeil
Une bonne nuit prépare une bonne journée, mais on peut également dire qu’une bonne journée prépare une bonne nuit.
Le sommeil est indispensable à une bonne qualité de vie.
Il ne s’agit pas d’une interruption de l’activité cérébrale, mais d’un autre type d’activité du cerveau et de l’organisme.
L’emploi du temps d’un enfant ou d’un adolescent devrait permettre de respecter ces besoins en sommeil.
Les Besoins de sommeil varient en fonction de l’âge
Sommeil nocturne :
environ 11heures à 4 ans,
10 heures à 10 ans,
Entre 9 et 10 heures chez l’adolescent.
Sommeil de sieste : nécessaire entre 2 et 5 ans à 6 ans.
Mais il existe aussi des variations individuelles (grands dormeurs, petits dormeurs, personnes du matin ou du soir).
Chez l’enfant entre 6 et 11 ans, le sommeil est très stable et la vigilance diurne très bonne. La régularité des heures de coucher et de lever est fondamentale.
Chez l’adolescent , le sommeil est caractérisé par l’existence d’un retard de phase et par des irrégularités du rythme veille- sommeil: difficultés d’endormissement, éveils nocturnes, réveils difficiles le matin, et on note une certaine somnolence diurne.
A cet égard, la sieste pourrait être souhaitable chez l’adolescent pour pallier à l’insuffisance du temps de sommeil nocturne et de sa qualité ; une journée commençant plus tard permettrait également de tenir compte des particularités du sommeil de l’adolescent.
Les grasses matinées en week-end peuvent être récupératrices chez l’adolescent, à condition de ne pas se prolonger trop longtemps.
Composante endogène
Les rythmes biologiques sont génétiquement déterminés.
(Prouvé par des expériences hors du temps, les rythmes de jumeaux homozygotes)
Composante exogène
L’organisme est capable de s’adapter (décalage horaire, poste de travail de nuit) et certains facteurs jouent le rôle de synchronisateurs : alternance jour- nuit, repas, alternance des saisons, température extérieure ; ils ne font que moduler les rythmes.
Structure du sommeil
Le sommeil est constitué de 4 à 5 cycles de 1 heure 30 à 2 heures chacun.
Chaque cycle comporte une phase d’endormissement, une période de sommeil de plus en plus profond, puis une période de sommeil paradoxal (sommeil de rêve).
La période d’endormissement est indispensable à respecter : si on la laisse passer, il faut attendre le cycle suivant pour s’endormir (1 heure 30 à 2 heures plus tard).
Important +++ pour les jeunes enfants et les adolescents.
Le sommeil perdu le soir ne se récupère pas par des grasses matinées chez l’enfant de maternelle ou de primaire, même s’il en a la possibilité.
Rôle du sommeil
Récupération de la fatigue physique et psychique.
Secrétions de certaines hormones (en particulier hormone de croissance).
Pendant le sommeil paradoxal, sommeil de rêve : résolution des conflits, maturation du système nerveux chez l’enfant, mémorisation.
Effets du manque de sommeil
Troubles de l’attention et de la concentration, fatigue, voire agressivité....
Conditions d’un bon sommeil
La régularité des heures de lever et de coucher est indispensable.
Activité physique indispensable dans la journée mais à distance du coucher.
Éviter un repas trop important le soir.
Pas de télé, ordinateur, travail intellectuel... avant le coucher : perturbe l’endormissement.

2. Rythmes chronopsychologiques
Le niveau de vigilance et d’efficience intellectuelle varie dans la journée, dans la semaine, et dans l’année.

Dans la journée
Les moments favorables d’apprentissage dans la journée ont fait l’objet d’études concordantes : l’enfant arrive fatigué à l’école quelle que soit la durée de son sommeil la nuit précédente ; puis il va augmenter progressivement ses capacités d’attention et d’apprentissage dans la matinée avec un pic entre 10 et 11 heures.
Cette période est particulièrement propice à l’acquisition de tâches nouvelles et à la mémorisation à court terme.
Après le repas de midi, la vigilance et l’efficience diminuent pour redevenir performantes entre 15 heures et 16 heures. Cette période est favorable pour la mémorisation à long terme.
Les veilles ou lendemains de jours de congé ne sont pas propices aux apprentissages et la courbe de vigilance peut être carrément inversée.

Dans la semaine
Pour que la synchronisation entre les rythmes propres de l’élève et le rythme scolaire imposé se fasse au mieux, la régularité est importante.
Toutes les ruptures sont susceptibles de modifier cette synchronisation.
Ce phénomène est d’autant plus accentué que les élèves sont plus jeunes, moins performants sur le plan scolaire, ou plus fatigables.

Dans l’année
Les vacances scolaires doivent durer 2 semaines ; c’est le temps nécessaire pour que l’enfant retrouve son propre rythme et mette son organisme et son esprit sur un rythme « congé », en particulier aux périodes saisonnières où il est le plus fatigué ( vacances de Toussaint ; vacances d’hiver).
L’alternance 7 semaines de travail- 2 semaines de congé parait être la meilleure formule pour équilibrer le calendrier de l’année.

Conclusion
Quand il y a respect des rythmes biologiques et chronopsychologiques de l’enfant, les conditions de son épanouissement personnel et scolaire sont réunies.
Par contre, le non –respect de ses rythmes amène une désynchronisation, source de fatigue et de tension : mauvaise qualité du sommeil, perte d’appétit, troubles de la concentration et des performances qui vont gêner l’enfant dans ses apprentissages, voire troubles du comportement.
Il faut savoir que les conséquences du non- respect des rythmes sont d’autant plus importantes que l’élève a plus de difficultés, est plus fatigable...
coucou,
je remonte ton post, sam, car je le trouve très interressant, en effet....
moi, " dans le temps " , j' avais école le samedi matin, zhom, c' était le mercredi matin.
un de mes enfants avait école le samedi matin, avant 2008......

Et bien moi , de mon temps

J'avais école les lundi , mardi , mercredi , vendredi , samedi , toute la journée sur ces 5 jours

bouddha · 04-03-2013 23:45:32

et oui, babou ....... ah, comme.......

j' ai rajouté ma pensé à mon post

Dernière modification par bouddha (04-03-2013 23:53:25)

jova25 · 05-03-2013 10:17:24

Et bien moi , de mon temps

J'avais école les lundi , mardi , mercredi , vendredi , samedi , toute la journée sur ces 5 jours

coucou
alors je suis du meme temps
jusqu'en 1969 l'école était aussi le samedi après midi
et je rajouterai qu'on avait de l'étude obligatoire le soir pour faire les devoirs ( dans mon école primaire) donc on faisait de GRANDE journée
pour les enfants dont les parents travaillaient , école à 8 h 30 le matin je crois ; cantine et étude le soir jusqu'a 18 h

je ne dis pas que ces horaires étaient bien et qu'on étaient pas fatigués , nous les enfants , mais comme partout on s'adapte

maintenant reduisons , réduisons , faire des activités extrascolaires au lieu d'"apprendre" les bases essentielles ( ex plus de leçons de "morale ,politesses" )
déja , je vois la diffrence entre 2 de mes enfants (14 ans d'écart)
je vais paraitre dure , mais certe nos enfants sont intelligents mais ils ont un manque grave en culture ( 2 choses vraiment differentes) et on ne parle même pas de vocabulaire
alors laissons les courrir dans la cour ou dessiner et abondonnons directement l'apprentissage , comme ça ils seront mieux dans leur peau
pas la peine de me faire sortir , je suis deja dehors

la culture c'est comme la confiture , moins on en a , plus on l'étale
j'adore cette phrase

Luceuh · 05-03-2013 10:38:31

Euh moi mon école propose des cours de politesse et de morale à mes enfants je pense pas être d'accord du tout !
De citoyenneté ok mais la politesse et la morale c'est du ressort des parents et surtout tout le monde n'a pas la même "morale". Et les activités peuvent très bien répondre aux besoins d'apprentissage de la vie en communauté et de respect des autres si elles sont bien abordées.

Pareil pour la culture, même pour le vocabulaire. Il n'y a pas que l'école quand même! Il faut quand même aussi remettre en cause le rôle des parents là dedans. C'est la source tout de même.
Après je ne dis pas que l'école n'a aucun tord mais elle ne les a pas tous.
Et ce n'est pas non plus que la faute des parents, quand je vois des amis qui coure avec 2/3h de transport pour aller au travail, qui voit leurs enfants 1h30/jour, je me doute bien qu'ils n'ont pas tout le temps qu'ils souhaiteraient avec leurs enfants.

Je pense que le problème est global et qu'il ne faut pas s'interroger QUE sur le rôle de l'école pour résoudre ces problèmes.

Ladybug · 05-03-2013 13:22:58

jova25 a écrit :

Et bien moi , de mon temps
J'avais école les lundi , mardi , mercredi , vendredi , samedi , toute la journée sur ces 5 jours
coucou
alors je suis du meme temps
jusqu'en 1969 l'école était aussi le samedi après midi
et je rajouterai qu'on avait de l'étude obligatoire le soir pour faire les devoirs ( dans mon école primaire) donc on faisait de GRANDE journée
pour les enfants dont les parents travaillaient , école à 8 h 30 le matin je crois ; cantine et étude le soir jusqu'a 18 h
je ne dis pas que ces horaires étaient bien et qu'on étaient pas fatigués , nous les enfants , mais comme partout on s'adapte
maintenant reduisons , réduisons , faire des activités extrascolaires au lieu d'"apprendre" les bases essentielles ( ex plus de leçons de "morale ,politesses" )
déja , je vois la diffrence entre 2 de mes enfants (14 ans d'écart)
je vais paraitre dure , mais certe nos enfants sont intelligents mais ils ont un manque grave en culture ( 2 choses vraiment differentes) et on ne parle même pas de vocabulaire
alors laissons les courrir dans la cour ou dessiner et abondonnons directement l'apprentissage , comme ça ils seront mieux dans leur peau
pas la peine de me faire sortir , je suis deja dehors
la culture c'est comme la confiture , moins on en a , plus on l'étale
j'adore cette phrase

Il ne s'agit pas de réduire, mais de répartir autrement...

Et puis, franchement, rien ne sert de laisser une caraffe sous le robinet si elle est déjà pleine! Il n'y aura pas plus d'eau. Pour les enfants c'est pareil. Si le cerveau n'est pas disponible pour emmagasiner des apprentissages, il ne le fera pas. Donc a quoi ça sert... Autant répartir le temps des apprentissages en fonction de cela, non?

Quand à la culture, c'est vrai que nous ne sommes pas tous égaux face à l'accès à la culture, il est alors bon que l'école y palie un peu, mais si on lisait plus d'histoire à nos enfants au lieu de les coller devant la TV ou de leur donner notre téléphone portable pour qu'ils s'occupent comme je le vois souvent faire, et bien ils auraient plus de vocabulaire...

Dernière modification par Ladybug (05-03-2013 13:23:52)

mamamama · 05-03-2013 14:32:23

Luceuh a écrit :

Euh moi mon école propose des cours de politesse et de morale à mes enfants je pense pas être d'accord du tout !
De citoyenneté ok mais la politesse et la morale c'est du ressort des parents et surtout tout le monde n'a pas la même "morale". Et les activités peuvent très bien répondre aux besoins d'apprentissage de la vie en communauté et de respect des autres si elles sont bien abordées.

D'accord et pas d'accord : effectivement, la politesse etc. doivent être enseignées par les parents, mais l'école permet aussi l'accès au "vivre ensemble". Ça peut être sympa d'avoir une demi-heure ou 1 heure par semaine pour discuter librement de ce que ça implique, partir de certaines événements pour faire réagir les élèves...

Luceuh a écrit :

Pareil pour la culture, même pour le vocabulaire. Il n'y a pas que l'école quand même! Il faut quand même aussi remettre en cause le rôle des parents là dedans. C'est la source tout de même.
Après je ne dis pas que l'école n'a aucun tord mais elle ne les a pas tous.
Et ce n'est pas non plus que la faute des parents, quand je vois des amis qui coure avec 2/3h de transport pour aller au travail, qui voit leurs enfants 1h30/jour, je me doute bien qu'ils n'ont pas tout le temps qu'ils souhaiteraient avec leurs enfants.

Même avec 1h30 par jour, on peut prendre un peu de temps pour lire des petites histoires, confier l'enfant à quelqu'un qui ne les collera pas devant la télé... Si déjà on est conscient que c'est important pour le développement de l'enfant, même avec peu de temps pour ça, ce sera toujours mieux que de croire que la télé ou les smartphones sont des sources d'éveil pour eux.

L'éveil à la lecture, ça commence à 6 mois, bien avant l'entrée à l'école. Bien sûr, l'école peut "réparer" certains manques, mais on sait que les bases du vocabulaires s'acquièrent tout petit...

C'est aussi pour ça qu'on reparler de l'école à 2 ans : certains enfants n'ont pas de possibilité d'éveil à la maison, et j'avais lu un témoignage très intéressant d'une instit de toute petite section qui parlait d'un enfant de 2 ans qu'elle avait réussi à mettre au niveau pendant cette année de préparation à la maternelle.

Il était désormais un élève de CP très brillant, alors qu'à 2 ans, il était arrivé en retard sur tout.

Et ce n'était pas un cas isolé, d'après elle.

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