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#21 08-05-2019 08:11:20
Re : Notre métier en quelques lignes
Drine, je sais que certaines ass mats font "sieste obligée", mais je ne comprends pas comment le faire (ni pourquoi mais bon) pour les enfants de l'âge différent. Des petits (3-4 siestes par jour, 30 à 180 minutes) et les grands, après un an, une sieste après leur repas de midi (1 à 3 heures).
Des fois oui c'est au même temps. Apres le repas. Mais des fois pas du tout. Et je ne trouve pas que c'est un souci, mais un bonus si j'ai 30 minutes ou même 120 de pause. Car ce n'est pas tout les jours.
Je ne les réveille que pour le départ. Et je les couche dès que je remarque les signes de la fatigue.
Donc comment peut on contrôler la durée ?
Bonjour
Oui lorsque qu'un enfant arrive au monde, il fait des micro-siestes car c'est ainsi que cela se passe dans le ventre de sa mère. Puis petit à petit ces siestes s'allongent et plus on l'accompagne et plus il arrive a faire des siestes de plus en plus longues. Lorsqu'il arrive chez nous à l'âge de 3 mois il est déjà capable généralement de faire 1 à 2 sieste le matin et idem l'après midi. Vers 4-5 mois il n'en fait plus que 1 le matin et 1 à 2 l'après midi suivant l'heure à laquelle il part. Et jusqu'à 1 an - 1an1/2 c'est 1 le matin et 1 l'après midi.
Celle du matin est en fonction de l'heure d'arrivée de l'enfant mais pour celle de l'après midi je les couche tous en même temps après mangé.
Je trouve que d'attendre les premiers signes de fatigue est déjà trop tard, lorsque l'enfant montre sa fatigue c'est qu'il est déjà très fatigué et pour certains enfants cela peut être très dur car cela fait déjà un moment qu'il lutte sans que l'on s'en rende compte.
Aller à la sieste à une certaine heure fait parti du rythme que l'on donne aux enfants et aux horaires qu'ils auront de toute façon toute leur vie. On mange quand c'est l'heure de manger, on va chez la nounou, à la crèche, à l'école, au travail quand c'est l'heure d'y aller, on va se coucher quand c'est l'heure de se coucher ...... notre vie est basée sur des horaires et notre corps a besoin de respecter des horaires, c'est métaphysique
Les enfants prennent très vite ce rythme et même si ils ne s'endorment pas tous à la même heure, ce temps de repos dans le calme avant de s'endormir est je pense plus bénéfique pour eux et leur corps que de les laisser jouer jusqu'à ce que leur corps réclame le repos.
Idem pour le réveille, il suffit de les accompagner en leur expliquant que ce n'est pas encore l'heure, que les copains dorment encore et qu'ils ont encore besoin de dormir un peu, qu'ils s'inquiètent pas, nounou est là pour les réveiller quand ce sera le bon moment
Et avoir ce rythme est aussi bon quand ils iront à l'école car là ils sont tous couchés en même temps
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Nounou depuis 2002
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08-05-2019 08:11:20
#22 08-05-2019 08:22:36
Re : Notre métier en quelques lignes
Je ne suis pas là pour éduquer les enfants, c'est le rôle des parents. De toutes façons, il ne faut pas rêver, sur toute une vie, les 2 ou 3 ans passés chez une assmat n'ont pas beaucoup de poids.
je suis là pour accompagner l'enfant à une certaine période de sa vie, pour l'aider à acquérir certaines choses, pas pour trouver une solution au réchauffement climatique ou le vaccin qui va sauver le monde.
Sans parler de mission divine, les trois premières années de la vie d'un enfant sont les plus importantes pour son avenir.
L'être qu'il sera est défini en parti par rapport à ce qu'il vivra ces trois premières années. L'amour qu'il recevra, la bienveillance mais aussi son opposé, l'éducation qu'on lui apportera, ce qu'on lui fera découvrir, l'univers dans lequel il évoluera fera toute la différence.
Donc ce n'est pas rien, ni un grain de sel dans un océan mais oui cela peut-être très frustrant car on peut se dire que ce qu'il deviendra est un peu grâce à ce qu'on lui aura apporté les 3 ans qu'on l'aura accompagné mais malheureusement consciemment il ne s'en souviendra pas, ne se souviendra même pas de nous mais inconsciemment ce qu'on lui a donné fait parti de son être.
Parcontre perso je considère que j'ai un rôle éducatif très important et c'est un point de notre métier qui me tient très à coeur, car je ne considère pas que je dois "subir" l'éducation des parents et ne faire que de "garder" cet enfant plusieurs heures par jours mais que chez moi ce sont mes règles, ma façon de faire donc mon éducation que je donne à ces enfants, je leur fait découvrir mon univers à ma façon et leur apporte mes valeurs
smile to life
Nounou depuis 2002
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#23 08-05-2019 10:24:21
Re : Notre métier en quelques lignes
Nannyetplus a écrit :quand à la fameuse sortie sur la sieste... Avec de l'expérience, on sait très bien faire pour justement s'aménager une pause dans la journée. A moins d'avoir des châteaux, quel enfant s'éveille sans réveiller les autres? Allons, allons... il y a certes des marmottes exceptionnelles qu'un avion ne réveillerait pas mais bon... On fait quand même en sorte que les temps de sieste soit à peu près au même moment (disons que les couchers sont plus échelonnés que les levers hein, à nous de savoir jouer là dessus).
J'avoue que je suis plutôt surprise de ces soucis de sieste.
Je suis du genre très à cheval sur les horaires des enfants donc ils sont tous couchés en même temps et levés en même temps, sauf ceux qui partent plus tôt. J'ai un enfant qui part vers 15h30 donc quand la maman arrive, je vais le chercher mais les autres restent au lit jusqu'à 16h même si ils sont réveillés avant, ils patientent.
Mise à part un tout petit de quelques semaines qui vient d'arriver et qui n'ait pas encore câlé bien entendu et qui pendant ce temps sera couché dans une autre chambre et non dans la chambre commune.
bonjour
je fais pareil, au plus tard la sieste commence à 13h (cela peut être plus tôt) et finie entre 15h30/16h (ils patientent aussi) ou plus tard si l'enfant est une marmotte, pas grave nous ne faisons rien de spécial l'après-midi.
les enfants ont un rythme rapidement chez moi, je l'adapte évidemment au leur
si sieste le matin, elle est avant les activités extérieures (je sors beaucoup tous les jours) mais en général le petit bout aime beaucoup dormir dehors, au grand air
l'ennui est souvent là surtout l'hiver, mais les longues siestes me permettent de faire ce que j'ai à faire ou de ne RIEN faire.
je n'accueille que deux enfants mais même ce petit effectif est dans un cadre avec un rythme, des repères et ça roule.
comme dit mon aîné "oui mon général" lol
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#24 08-05-2019 11:08:23
Re : Notre métier en quelques lignes
Drine, je ne subis pas l'éducation que donnent les parents. Chez moi aussi il y a des règles et je les fait respecter.
Les 3 premières années sont hyper importantes pour les enfants, mais nous n'en sommes pas les principaux acteurs. Ce que font les parents de ces années auront une incidence plus importante que ce que nous, nous faisons. C'est clair qu'on peut leur inculquer les règles et valeurs qu'on veut et en général, on le fait, mais si les parents font le contraire, notre intervention ne laissera que très peu de traces. Nous, on agit sur le temps où ils sont avec nous, on peut leur apprendre des choses, mais si ce qu'on leur a appris n'est pas repris par les parents, il y a fort à parier que quelques années plus tard, ils auront oublié.ça va de la façon de tenir sa cuiller à la façon de se comporter en groupe.
Par contre, on peut leur apporter le bonheur, la sécurité affective, mais ce n'est nullement garanti qu'ils gardent ça à vie.
Bien sur, dans des cas extrèmes, maltraitance par exemple, là, il y a un risque que cela joue un rôle sur leur avenir, mais on ne parle pas de cela, on parle de relations assmat/enfant normales.
Pour les siestes, c'est vrai qu'en grande majorité, c'est nous qui influons sur leur rythme et qu'il y a un effet de mimétisme qui fait qu'ils se calent tous à peu près aux mêmes horaires. Mais il arrive aussi qu'il y ait un irréductible dans la bande et si ce loulou là se met à hurler parce qu'il ne veut plus dormir, je ne vois pas trop comment on peut le maintenir au lit sans qu'il finisse par réveiller les copains. J'en ai fait l'expérience: un petit qui ne dormait que 45 minutes l'après midi, que je mettais dans la chambre la plus éloignée des autres, et ma maison est grande. j'ai essayé de supprimer la sieste du matin, de le coucher après les autres en le faisant jouer et courir dans le jardin pour qu'il se fatigue, de faire des choses le matin pour qu'ils se dépensent bien, de rester à coté de lui. Rien à faire: au bout de 45 minutes il se réveillait, au bout de 5 minutes il commençait à hurler si je ne le sortais pas du lit . Je l'ai laissé hurler un temps aussi car, pour d'autres raisons, je n'en pouvais plus de cet enfant, mais cela n'a pas non plus réglé le problème, au contraire, les autres finissaient toujours par être réveillés et de mauvaise humeur, lui, très angoissé donc de plus en plus "pénible", et moi, à bout de nerfs.
Heureusement, ce genre de cas ne représente pas la majorité des enfants que nous avons en accueil. Mais je serais curieuse de savoir ce que tu aurais fait à ma place.
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08-05-2019 11:08:23
#25 08-05-2019 11:16:19
Re : Notre métier en quelques lignes
Cedila, pour cet enfant, l'heure n'était peut-être pas la bonne, peut-être le coucher avant les autres pour son rythme à lui.
je ne sais pas mais il est vrai que les rythmes d'un enfant ne sont pas forcément les mêmes que ceux de la "norme"
par contre, la suppression de la sieste du matin je n'aurais pas tenté (mais je comprends bien tous tes essais) car l'enfant est encore plus fatigué, sur les nerfs et dort moins bien ensuite.
j'avoue que donner un conseil sur ce point sans connaître l'enfant c'est difficile.
et tu le dis " Je l'ai laissé hurler un temps aussi car, pour d'autres raisons, je n'en pouvais plus de cet enfant, mais..."
ne penses tu pas qu'il ressentait tout cela ?
attention, je sais très bien que quand ça ne passe pas, ça ne passe pas, on a beau faire "comme si" ....
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#26 08-05-2019 13:14:10
Re : Notre métier en quelques lignes
Il avait dans les 16 mois quand cela a commencé, avant, il dormait 1h le matin et 1h30 à 2h l'après midi. Puis, 1h0 le matin et 45 minutes l'après midi, puis 30 minutes le matin et 45 minutes l'après midi, puis j'ai tenté de supprimer la sieste du matin pour voir si cela changeait quelque chose, mais ça n'a rien changé. le coucher plus tôt, j'ai fait aussi, mais du coup, il se réveillait plus tôt aussi et dérangeait les autres car ce n'était pas un enfant qui pouvait jouer ou qu'on pouvait occuper calmement plus de 15 minutes...
Il faut dire aussi qu'après l'avoir récupéré à 17h, ses parents lui donnaient le bain en rentrant, le faisait manger à 18h00 et le collait au lit avec un bib jusqu'au lendemain. Il parait qu'il faisait bien ses nuits.
Bien sur qu'au bout d'un moment il ressentait que je ne pouvais plus le supporter, ce qui n'arrangeait rien, d'autant plus que les autres enfants ne le supportaient pas non plus. Il avait un comportement très particulier avec eux.
Enfin bref, j'ai mis fin au contrat après plusieurs mois de grosse grosse galère et la seule chose que je regrette, c'est de ne pas l'avoir fait plus tôt car il y a eu de longs mois très pénibles pour lui, pour les autres petits et moi, j'ai vraiment frolé la dépression, enfin, non, je ne l'ai pas frolé, je suis tombée dedans et je sens que je reste fragile. j'y a aussi laissé des plumes physiquement
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#27 08-05-2019 16:34:30
Re : Notre métier en quelques lignes
très difficile comme situation en effet
j'avoue que si grenouille et moi n'avions pas trouvé notre équilibre, j'aurais démissionné car les hurlements non stop sans larmes étaient épuisants et crapaud le disait clairement aussi qu'il en avait marre !
maintenant tout roule, avec les parents nous avons vraiment travaillé ensemble, ce qui est une bonne chose pour grenouille
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#28 08-05-2019 19:07:02
Re : Notre métier en quelques lignes
Heureusement, ce genre de cas ne représente pas la majorité des enfants que nous avons en accueil. Mais je serais curieuse de savoir ce que tu aurais fait à ma place.
Tu parles d'un cas particulier même très particulier qui ne représente pas la généralité de notre métier et bien sur qu'on s'adapte dans un cas pareil. Moi je parle de général, la grande majorité des enfants
A l'heure d'aujourd'hui j'ai accueillir 52 enfants et je me souviens peut-être de 4 ou 5 enfants avec qui cela a été plus difficile (jamais au point du tien), qui ont mis un peu plus de temps pour s'adapter aux horaires, avec lesquels j'ai dû m'adapter et essayer d'autres méthodes mais en règle général cela roule tout seul
Je me souviens plus particulièrement d'une petite qui se réveillait systématiquement à l'heure où on se mettait à table et cela pendant plusieurs semaines. Ben je mangeais avec la petite dans les bras ou dans une poussette à côté de moi quand elle acceptait que je la pose mais elle devait être à ma hauteur et me voir. Mon mari à même dû certains jours me couper ma viande pour que je puisse mangeait Pas grave, c'était encore un bébé et cela n'a duré que quelques semaines
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#29 09-05-2019 08:44:09
- Nannyetplus
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Re : Notre métier en quelques lignes
Bonjour
Pour cedila, quand je parlais de l'authenticité des ass mats dans leur texte, je faisais allusions davantage à quelques chroniqueuses du net relayées par des sites professionnels par exemple... où tout, en permanence colle avec l'ambiance contemporaine de tout caler sur les fonctionnements du collectifs. Tu connais ma position à ce sujet . elle est plutôt tranchée
Pour Fellici, je n'ai jamais "imposé" que les enfants fassent tous la sieste en même temps. Mais il y a un effet naturel au groupe qui fait que cela se cale de toutes façons. Et là dessus, je suis assez d'accord avec Drine, de toutes façons à l'école, ils iront à la sieste, sommeil ou pas! Avec quelques années d'expérience, on se précipite plus au premier gazouillis. Tout simpelment parce qu'un réveil au bout de 45 min/1 heure, c'est deux cycles qui ne s'enchaîne pas encore (hélas dans le cas de Cédila, il n'y aura pas eu de solution à l'enchainement des cycles...): on sait que si on attend un peu, sans y aller pour ne surtout pas stimuler, lenfant se rendort.
Après tout est à nuancer, c'est sur le coucher que je joue, à une période je faisais le grand écart entre un tout petit et deux presqu'en âge d'aller à l'école, j'organisais une activité calme (dessin ou livre) avant de les coucher vers 14 heures et le tout petit bien plus tôt. Il me restait environ 1h30 pour souffler.
Sinon, sur l'éducation... On impose un cadre éducatif (qui s'impose aussi à nous sinon on entre dans l'autoritarisme et la déviance. Nous sommes un lieu de socialisation "primaire": à nous effectivement d'avoir des règles et de savoir les faire respecter: parfois, avec l'assentiment des parents, parfois en faisant sans (le parent toujours d'accord avec toi mais qui de toutes façons fera bien ce qu'il voudra, ne me dites pas que vous n'en avez jamais eu ). Petite annecdote: je cuisine, je mets donc des légumes à tous les repas. j'acceuillais une enfant qui n'aimais pas et je me suis fait des noeuds au cerveau pour lui présenter sous toutes les formes possibles. Les horaires ont changé, je me suis retrouvé en situation de la faire diner (repas fourni par les parents). menu: chips, jambon. A ce moment là, tu comprends toutes les limites de ton rôle éducatif. Ca permet de bien se remettre les idées en place
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#30 09-05-2019 09:21:48
Re : Notre métier en quelques lignes
Drine je suis parfois d’accord avec toi mais je te trouve souvent rigide.
Je m’explique, bien sûr qu’il faut des règles pour vivre dans nos sociétés, d’ailleurs aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Notre rôle est d’accompagner les parents dans la mise en place et l’application de ces règles, et non de nous substituer à eux. L’éducation relèvent du rôle des parents, nous sommes là pour accompagner et non faire à leur place.
Et je trouve très rigide dans l’application de ces règles, nous avons affaire à des enfants, généralement de quelques mois à 3 ans parfois jusqu’à 6 ans, non à des adultes qui doivent avoir acquis ces règles de vie en société : le respect des autres qui passe par la politesse, l’empathie, la non-violence, la bienveillance, une retenue, l’honnêteté etc…
Je trouve bien de montrer aux enfants que nous accueillons ces règles de vie, qui leur permettre de s’insérer dans notre société et de les accompagner à les mettre en pratique mais avec de la souplesse. Je trouve que « forcer » un enfant n’est pas le respecter, et si nous lui demandons de nous respecter nous devons aussi le respecter. Je pars du principe que si l’enfant veut une interaction avec moi ou un autre enfant il doit appliquer, ou tenter d’appliquer ces règles mais s’il ne veut pas, de fait il s’isole et s’il ne se met pas en danger ni ne mets en danger les autres pourquoi le forcer ? A l’âge ou nous les accueillons ils sont en pleine face d’apprentissage et nous pouvons leur accorder du temps de la souplesse dans l’application de ces règles.
Pourquoi vouloir qu’ils mangent absolument ? S’ils n’ont pas faim ou n’aime pas un plat pourquoi les forcer et les laisser à table absolument pour qu’ils mangent. On a tous le droit de moins avoir faim, de ne pas aimer tel ou tel plat pourquoi devrait-il le finir. Oui c’est important de manger, oui cela dérange les autres et nous fait douter de nos capacités, de cuisinière :-), de référent, d’adultes responsables de leur bien-être mais cela, (à part pour les cas problématiques et maladifs) n’est pas grave, cela ne remet pas en cause leur santé. Cela est juste bien souvent une marque d’indépendance de leur part une prise de conscience de leur individualité ce qui est justement ce pourquoi on les éduque alors pourquoi leur imposer notre point de vue.
Pourquoi vouloir qu’ils dorment à heure fixe ? Pourquoi doivent-ils rester couchés s’ils sont réveillés et qu’ils n’ont plus sommeil ? Tous le monde n’a pas le même rythme, combien d’adultes dorment plus ou moins que leur conjoint pourquoi devrait-on demander à des enfants de rester coucher alors qu’il n’a plus sommeil.
Pourquoi devrait-il dire « bonjour » « au revoir » systématiquement ? Combien de personnes n’ont pas envie de dire ces mots de politesse et ne le font pas, pourquoi prendre ombrage de ce que des enfants qui sont très souvent « envahis » par leurs émotions ne puissent pas appliquer ces formules de politesse. J’accueille beaucoup d’enfants pour qui la séparation du matin est une étape plus ou moins difficile et ceux-ci n’ont pas envie de me dire bonjour, bien qu’ils courent pour sauter dans mes bras la plupart du temps ou sont trop pressés de partir le soir avec maman pour me dire au revoir. Comme je dis aux parents ce n’est pas grave, on peut les comprendre et souvent je laisse l’enfant dans l’entrée et je lui dis que dès qu’il se sentira prêt, il mettra ses pantoufles et viendra nous dire bonjour dans la salle de jeux, bien sûr je le garde à portée de vue. Et cela évite beaucoup de crise et l’enfant après avoir parfois pleurer, viens nous rejoindre en ayant mis ses pantoufles et nous dit bonjour de lui-même, et très souvent fait un câlin, puis part jouer serein. C’est bien de prendre en compte ses émotions et ses désirs.
Soyons honnête c’est plus pour notre confort personnel que pour leur épanouissement.
Alors oui beaucoup d’enfants appliquent les règles que nous leur fixons et ne s’en « portent pas plus mal » mais où est leur libre arbitre, où et comment se développe leur sens critique, leur intérêt ? Quels adultes deviendront-ils ? Ils appliqueront « bêtement » des règles acquises parce qu’ils les ont subies et seront plus enclin à ne pas accepter ceux qui ne sont pas pareil et risque de faire subir à leur camarade et plus tard une ostracisation à ceux qui ne sont pas « pareil » qu’eux.
Pour en revenir au sujet, j’aime mon métier et comme tout le monde je le trouve parfois valorisant, parfois ennuyeux, parfois difficile… mais après avoir fait plusieurs métiers et statuts (indépendant salariés) différents, je n’en changerai pas, du moins pour l’instant car j’aime le côté « indépendant » de ce métier, le fait d’organiser mes journées à peu près comme je le veux, j’aime le côté aléatoire des contrats, que cela « bouge » tout le temps avec les enfants qui partent et ceux qui arrivent. J’aime pouvoir « choisir » mes horaires et financièrement je m’y retrouve.
Désolé pour le pavé :-)
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#31 09-05-2019 09:57:14
Re : Notre métier en quelques lignes
Chaque profession a ses avantages et ses inconvénients.
Et je ne me sens pas investi d'une mission divine. Je ne suis pas là pour éduquer les enfants, c'est le rôle des parents. De toutes façons, il ne faut pas rêver, sur toute une vie, les 2 ou 3 ans passés chez une assmat n'ont pas beaucoup de poids.
je suis là pour accompagner l'enfant à une certaine période de sa vie, pour l'aider à acquérir certaines choses, pas pour trouver une solution au réchauffement climatique ou le vaccin qui va sauver le monde.
c'est si vrai
j'ajouterai que cela depend tellement de facteurs extérieurs ...
le conjoint ... le salaire du foyer ... le logement .... le caractere des enfants .... et les parents
notre santé physique comme psychologique est importante
et l'ambiance familiale ...
tout cela évolue tellement autour de nous que la manière dont nous nous exprimons ou ressentons les choses peuvent évoluer tres rapidement; nous rendre aigre ou empathique ...
bref ... nous ne sommes pas des robots même si les règles et critères à suivre parfois me font douter
le principal etant de faire ce que l'on fait du mieux que l'on peut
personne n'est parfait , personne n'a la science infuse .. nous ne somme qu'un maillon dans le grand cycle de la vie ( © le roi lion I )
mais nous faisons les choses avec coeur et détermination même si parfois nous sommes mises à rude épreuve lol
contacter.un.moderateur@gmail.com
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La Bienveillance est une Qualité et non un Concept
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#32 09-05-2019 10:19:35
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Re : Notre métier en quelques lignes
alezou "c'est pour notre confort personnel". Oui, et alors? . c'est une illusion totale de considérer qu'il est normal de s'oublier non stop. les enfants ont des besoins, on fait toutes en sorte de les respecter au maximum. Mais, dans ces histoires de bienveillance d'éducation positive, si l'adulte ne répond pas à ses propres besoins, on va droit à la catastrophe...
Il faut savoir d'où cela vient déjà. En gros, on a mis recemment, enfin depuis quelques années, des psychologues américains tel Thomas Gordon. Thomas, il nous explique, dans les années 70, que tu dois laisser ton adolescent avoir des cheveux longs (oui hein ca date des années 70 ) SAUF si tu es notaire dans une petite ville de province et que tu as besoin que ton fils ne cède pas à la mode hippie parce que sinon, tu vas avoit l'air d'une andouille et tu vas perdre de la clientèle. j'aime beaucoup ce psy, en vrai et le lire est savoureux dans l'ambiance pantalon à patte d'eff et chemise à fleurs. J'aime beaucoup aussi parce qu'il dit quelque chose de très important sur le fait de respecter aussi ses besoins en tant qu'adulte, car il est là, le côté éducatif de la méthode Gordon.
allez, je reprends deux secondes mon vitriol . j'ai eu des enfants que dis donc qu'est-ce que j'étais soulagée quand c'était enfin l'heure de la sieste . Et j'ose le dire, parce que c'était tellement dur que si je n'avais pas eu ce temps là pour souffler, je n'aurais pas été au bout du contrat.
Après Gordon, certains ont repris mais ils ont zappé ce qui faisais le coeur de la méthode: que les besoins de chacun soit respectés. maintenant, on se retrouve avec peau de chagrin à repsecter uniquement les besoins de l'enfant. Et cela donne quoi? des instits en burn out dès la PS. Ce n'est même pas une blague .
Alors ok, Alezou, je ne les oblige pas à dire bonjour ou au revoir, je ne les force pas, je leur donne une assiette avec un menu équilibré et je ne les prive pas du "dessert" (en même temps chez moi c'est yeourt ou compote, pas de quoi s'empêcher de manger ) , et ils font ce qu'ils veulent de leur assiette (mais pas la jeter par terre, désolée, j'ai des limites).
personne ne peut obliger un enfant à dormir, mais il faut savoir raison garder quel travailleur ferait du sans pause 5 ou 6 jours et sur 12 heures d'amplitude? là aussi, j'ai mes limites de résistance! Bn, actuellement, j'ai le gang des marmottes, autant dire que ce n'est pas une bataille.
Un jeune enfant est dans une illusion de toute puissance. c'est naturel, phase de construction normale de l'enfant. la différence entre celui qui sortira de cette illusion et ne fera pas tourner chèvre sa maitresse et ses camarades, et celui qui developpera une tolérance zéro à la frustration, tient, en somme à un fil: celui des réponses que l'adulte aura bien voulu apporter à cette illusion.
oui, un enfant ne gère pas ses émotions, quand il est en colère il est très en colère. mais doit-on se contenter de lui dire "tu as le droit d'être en colère" sans y ajouter ce qui s'appelle de l'éducation, que l'expression de sa colère n'est pas acceptable. Que ce n'est pas parce qu'on voulait pile ce jouet qu'on est autorisé à mordre gertrude et qu'en conséquence on ira s'assoir un moment sur la chaise, tandis que je consolerais gertrude. Et qu'après comme il est interdit de fumer le calumet de la paix (rho la vilaine) on ira en gage faire un bisou à gertrude qui n'y pouvais vraiement rien si elle a vu le jouet en premier .
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#33 09-05-2019 10:33:04
Re : Notre métier en quelques lignes
Drine je suis parfois d’accord avec toi mais je te trouve souvent rigide.
Quand je me relis je trouve aussi des fois c'est vrai mais c'est parce que j'essais d'écrire de façon clair et net, court et concis et que je donne la finalité de mes actions et non le déroulement et le temps que je met pour y parvenir peut-être
Mais t'inquiètes je ne suis pas aussi dur que cela mais il est vrai que j'ai des principes et que je m'y tiens quelque soit le temps que je met pour y parvenir, si tel n'était le cas je ne ferais plus ce métier et ne m'y investirais pas autant
Et pour revenir au sujet de base, cela fait 22 ans que je suis enfermée dans mes murs à changer des couches et m'occuper d'enfants dont 17 ans en tant qu'assmat
Depuis peu la seule chose qui commence à me peser c'est d'avoir envie de bouger plus, de sortir et de voir autre chose mais déjà j'aime trop mon métier pour faire autre chose, la relation avec les enfants et les parents (pas tous mais la grande majorité) font partie des choses qui me plaisent le plus dans ce métier. Et puis il faut bien se l'avouer aussi je sais très bien que je ne trouverais pas un emploi en extérieur où je pourrais gagner le même salaire car certes on fait de longues journées, de longues semaines (6 jours sur 7 pour ma part) mais à la fin notre récompense est le chèque
smile to life
Nounou depuis 2002
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#34 09-05-2019 11:01:26
Re : Notre métier en quelques lignes
alezou "c'est pour notre confort personnel". Oui, et alors? . c'est une illusion totale de considérer qu'il est normal de s'oublier non stop. les enfants ont des besoins, on fait toutes en sorte de les respecter au maximum. Mais, dans ces histoires de bienveillance d'éducation positive, si l'adulte ne répond pas à ses propres besoins, on va droit à la catastrophe...
Il faut savoir d'où cela vient déjà. En gros, on a mis recemment, enfin depuis quelques années, des psychologues américains tel Thomas Gordon. Thomas, il nous explique, dans les années 70, que tu dois laisser ton adolescent avoir des cheveux longs (oui hein ca date des années 70 ) SAUF si tu es notaire dans une petite ville de province et que tu as besoin que ton fils ne cède pas à la mode hippie parce que sinon, tu vas avoit l'air d'une andouille et tu vas perdre de la clientèle. j'aime beaucoup ce psy, en vrai et le lire est savoureux dans l'ambiance pantalon à patte d'eff et chemise à fleurs. J'aime beaucoup aussi parce qu'il dit quelque chose de très important sur le fait de respecter aussi ses besoins en tant qu'adulte, car il est là, le côté éducatif de la méthode Gordon.
allez, je reprends deux secondes mon vitriol . j'ai eu des enfants que dis donc qu'est-ce que j'étais soulagée quand c'était enfin l'heure de la sieste . Et j'ose le dire, parce que c'était tellement dur que si je n'avais pas eu ce temps là pour souffler, je n'aurais pas été au bout du contrat.
Après Gordon, certains ont repris mais ils ont zappé ce qui faisais le coeur de la méthode: que les besoins de chacun soit respectés. maintenant, on se retrouve avec peau de chagrin à repsecter uniquement les besoins de l'enfant. Et cela donne quoi? des instits en burn out dès la PS. Ce n'est même pas une blague .
Alors ok, Alezou, je ne les oblige pas à dire bonjour ou au revoir, je ne les force pas, je leur donne une assiette avec un menu équilibré et je ne les prive pas du "dessert" (en même temps chez moi c'est yeourt ou compote, pas de quoi s'empêcher de manger ) , et ils font ce qu'ils veulent de leur assiette (mais pas la jeter par terre, désolée, j'ai des limites).
personne ne peut obliger un enfant à dormir, mais il faut savoir raison garder quel travailleur ferait du sans pause 5 ou 6 jours et sur 12 heures d'amplitude? là aussi, j'ai mes limites de résistance! Bn, actuellement, j'ai le gang des marmottes, autant dire que ce n'est pas une bataille.
Un jeune enfant est dans une illusion de toute puissance. c'est naturel, phase de construction normale de l'enfant. la différence entre celui qui sortira de cette illusion et ne fera pas tourner chèvre sa maitresse et ses camarades, et celui qui developpera une tolérance zéro à la frustration, tient, en somme à un fil: celui des réponses que l'adulte aura bien voulu apporter à cette illusion.
oui, un enfant ne gère pas ses émotions, quand il est en colère il est très en colère. mais doit-on se contenter de lui dire "tu as le droit d'être en colère" sans y ajouter ce qui s'appelle de l'éducation, que l'expression de sa colère n'est pas acceptable. Que ce n'est pas parce qu'on voulait pile ce jouet qu'on est autorisé à mordre gertrude et qu'en conséquence on ira s'assoir un moment sur la chaise, tandis que je consolerais gertrude. Et qu'après comme il est interdit de fumer le calumet de la paix (rho la vilaine) on ira en gage faire un bisou à gertrude qui n'y pouvais vraiement rien si elle a vu le jouet en premier .
ah les besoins ....
vaste sujets .... qui d'ailleurs me hérissent le poils quand je vois l'évolution (ben oui j'ai vécu quelques modes de pensées vu mon grand age )de l'extremisme qui se pointe lié aux "non limitage" de la quantification des éventuels gargantuesques besoin de l'enfant et de l'obligation moral qu'on attribue aux adultes pour palier à ses "besoins" ...aux parents , mais surtout aux assmat
quand je vois que certains se retrouvent coincés, voire débordés dans une education parce qu'ils ont suivi une mode une pensée un courant... ça me fait bondir ...
on passe d'une éducation psychorigide à tout son contraire sous le pretexte d'une écoute et d'un besoin .... j'ai peur des enfants de demain lol
mais qui definit les limites du raisonnable des besoins ?
vaste sujet hors sujet mais que ça fait du bien
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La Bienveillance est une Qualité et non un Concept
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#35 09-05-2019 11:02:48
Re : Notre métier en quelques lignes
Et je voulais préciser que je ne "force" pas les enfants à faire la sieste car ce mot "force" sous entend un rapport de force qui n'existe pas. J'ai dit que je couchais tous les enfants à la même heure. Cela fait parti de leur rythme. Ils rangent les jouets pendant que je prépare leurs assiettes pour manger, ils mangent et après mangé on monte à la salle-de-bains, pipi, changement de couche et dodo. C'est leur rituel du midi comme ils ont celui du soir chez leurs parents Aucun rapport de force ......
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#36 09-05-2019 11:32:11
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Re : Notre métier en quelques lignes
ah les besoins ....
vaste sujets .... qui d'ailleurs me hérissent le poils quand je vois l'évolution (ben oui j'ai vécu quelques modes de pensées vu mon grand age )de l'extremisme qui se pointe lié aux "non limitage" de la quantification des éventuels gargantuesques besoin de l'enfant et de l'obligation moral qu'on attribue aux adultes pour palier à ses "besoins" ...aux parents , mais surtout aux assmatquand je vois que certains se retrouvent coincés, voire débordés dans une education parce qu'ils ont suivi une mode une pensée un courant... ça me fait bondir ...
on passe d'une éducation psychorigide à tout son contraire sous le pretexte d'une écoute et d'un besoin .... j'ai peur des enfants de demain lol
mais qui definit les limites du raisonnable des besoins ?vaste sujet hors sujet mais que ça fait du bien
En fait, il y a une réponse très simple à ta question . Il ne faut pas confondre désir et besoin. C'est très simple dit comme ça, mais tu as dans cette phrase toute la gangrenne qui pourrit ces courants psychologiques, intéressants à la base. Le hic, c'est que les parents confondent désormais allégrement les deux termes.
répondre aux besoins d'un enfant n'est pas céder à tous ses désirs .
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#37 09-05-2019 11:34:31
Re : Notre métier en quelques lignes
Gordon !! enfin quelqu'un qui le connaît, j'ai eu l'immense chance d'assister à une de ses conférences en France quand j'étais à la fac.
il est absolument vrai que la mode de maintenant occulte totalement une grande partie de son apport à la psychologie infantile (du développement pour être précise)
là où il disait que tout est équilibre, maintenant le déséquilibre est vendu et tout penche vers l'enfant.
alors, l'adulte ne peut plus dire et montrer ses émotions, ses propres besoins sous prétexte que seul l'enfant en aurait ?
c'est une mode la bienveillance, la majorité ne prend que le facile : l'enfant a des besoins je les comble et comme ça pas de conflit, c'est cool.
en tant qu'assistante maternelle je parle aux parents de ma façon de faire, je suis franche
"si le bébé pleure, que faites-vous ?"
j'essaie de voir si c'est une urgence, un gros chagrin ou si c'est pour que je ne m'occupe que de lui, et si je suis occupée avec le plus grand, bébé apprend à attendre son tour.
"si il fait une bêtise ?"
tout dépend de ce que l'on définit comme bêtise
pour moi, c'est taper, jeter des affaires, ne pas obéir lorsque la sécurité est en jeu
tout manquement amène un temps d'isolement (assis un peu loin de nous mais toujours dans la même pièce et sous mon regard) et ensuite on en parle tous les deux, et je ne reviens jamais dessus.
"il ne mange pas ?"
il n'a pas faim, comme nous pouvons ne pas avoir faim
par contre, si c'est un caprice (on le voit vite quand on les connait), si on dit que l'on n'a pas faim pour le plat principal, on a pas faim pour le dessert.
un refus de manger la nouveauté, je demande qu'il goûte 5 cuillers, si deux passent en général les autres aussi, sinon je propose autre chose car même petit on peut avoir des hauts-le-coeur pour certains aliments.
"le sommeil ?"
un tout petit qui dort plusieurs fois dans la journée voit son rythme respecté le plus possible, par contre si des activités sont prévues pour le grand, nous y allons.
il n'y a aucune raison pour que le grand soit lésé parce qu'un bébé arrive, le monde ne s'arrête pas de tourner, et dans les fratries les plus petits suivent le rythme des plus grands et de tous les membres.
Evidemment j'adapte autant que possible afin que tout le monde s'y retrouve.
j'ai un besoin vital : sortir, voir du monde, faire des balades
les enfants apprécient et aiment ça aussi.
j'ai un besoin vital : manger et me reposer
lorsque tout le monde est au lit pour la sieste au plus tard 13h, c'est du temps pour moi, mon fils.... Si je n'ai que le grand crapaud en garde nous mangeons ensemble.
les besoins des enfants rejoignent les miens, nous nous adaptons, mais en aucun cas les leurs passeront avant ou après les miens, autant s'organiser pour que tout coïncide.
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#38 09-05-2019 11:44:19
Re : Notre métier en quelques lignes
répondre aux besoins d'un enfant n'est pas céder à tous ses désirs .
phrase culte ....
merci tu as embelli ma lecture
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