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#1 27-01-2017 15:08:29

dgennae
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réflexion désagréable d'un médecin

Bonjour les chères collègues, je voudrais avoir votre avis à propos de ce qui m'est arrivé hier chez un rhumato.

Pour situer, j'ai des pb de dos depuis un an. Il a donc fallu que je consulte un rhumatologie.

Donc hier j'y suis allée et en discutant cette personne à conclu que je n'avais qu'à changer de métier ou travailler moins (j'accueille 3 enfants ). Et elle a ajouté  "Ah mais sans doute que 2 enfants ça ne rapporte pas assez" avec l'air dédaigneux qui va bien.

Que pensez-vous de cette réflexion ? Moi je l'ai mal prise, en fait j'ai eu le sentiment d'être jugée comme quelqu'un qui ne pense qu'à l'argent et surtout, j'ai besoin d'une aide médicale et pas de son avis.

Évidemment que je vais changer soit ma façon de travailler, soit me reconvertir mais mince quoi, c'est pas si simple que ce que cette rhumatologue à l'air de le croire.

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27-01-2017 15:08:29

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#2 27-01-2017 15:14:28

jesuiscool
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

Euh j'aurais rétorqué  " Non c'est sûr ça ne rapporte pas aussi bien que rhumatologue ! " de quoi je me mêle ? faut avoir de la répartie wink

Bon courage pour ton dos et vois si il n'existe pas une formation pour la posture de notre corps au travail ?

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#3 27-01-2017 15:19:44

dgennae
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

jesuiscool a écrit :

Euh j'aurais rétorqué  " Non c'est sûr ça ne rapporte pas aussi bien que rhumatologue ! " de quoi je me mêle ? faut avoir de la répartie wink

Bon courage pour ton dos et vois si il n'existe pas une formation pour la posture de notre corps au travail ?

J'ai pas eu envie de gaspiller ma salive wink. Il faut que je passe un irm, je fais déjà pas mal de renforcement musculaire et je fais attention en me baissant mais la douleur commence à devenir invalidante, donc même en prenant les bonnes postures ça ne changera rien wink

Donc toi aussi ça te choque

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#4 27-01-2017 16:44:01

chris84
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

dgennae a écrit :

Bonjour les chères collègues, je voudrais avoir votre avis à propos de ce qui m'est arrivé hier chez un rhumato.

Pour situer, j'ai des pb de dos depuis un an. Il a donc fallu que je consulte un rhumatologie.

Donc hier j'y suis allée et en discutant cette personne à conclu que je n'avais qu'à changer de métier ou travailler moins (j'accueille 3 enfants ). Et elle a ajouté  "Ah mais sans doute que 2 enfants ça ne rapporte pas assez" avec l'air dédaigneux qui va bien.

Que pensez-vous de cette réflexion ? Moi je l'ai mal prise, en fait j'ai eu le sentiment d'être jugée comme quelqu'un qui ne pense qu'à l'argent et surtout, j'ai besoin d'une aide médicale et pas de son avis.

Évidemment que je vais changer soit ma façon de travailler, soit me reconvertir mais mince quoi, c'est pas si simple que ce que cette rhumatologue à l'air de le croire.

Euh oui je change...

Mais de rhumato wink

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27-01-2017 16:44:01

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#5 27-01-2017 17:20:33

budulle
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

réflexion pas très approprié de la part de quelqu'un qui gagne bien +++++++++++ que toi smile

change de rhumato wink

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#6 27-01-2017 18:10:34

alexbzh
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

J'aurais également trouvé ça un peu osé et lui aurait gentiment dit que comme lui, plus il fait de consultations, plus il gagne wink

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#7 27-01-2017 18:51:03

budulle
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

et je suis sur que ta consultation qui a duré quoi, 15 minutes ou 30 tout au plus, tu l'as payer bien plus cher que ce que tu gagnes avec un contrat dans une journée !

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#8 27-01-2017 19:12:36

dgennae
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

Merci pour vos avis, je les partage entièrement.  CC'est honteux d'être aussi méprisant envers les gens qui sont obligés de travailler sur pour s'en sortir.

Je ne compte pas y retourner, après mon scanner j'aviserai wink

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#9 27-01-2017 19:13:42

dgennae
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

dgennae a écrit :

Merci pour vos avis, je les partage entièrement.  CC'est honteux d'être aussi méprisant envers les gens qui sont obligés de travailler sur pour s'en sortir.

Je ne compte pas y retourner, après mon scanner j'aviserai wink

"travailler dur"

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#10 28-01-2017 12:36:46

zambacristina
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

je suis outrée pour ce qu'il t'a dis! tu arrives endolorie et tu te fais mépriser et agresser verbalement parlant, ce qui est un comble de la part d'un thérapeuthe!
Déjà , si j'étais à ta place je changerais de rhumatologue le + tôt possible quitte à prendre de nouveaux rdv, car si cette personne doit te suivre avec ce comportement peu amène et plutôt méprisant , ce n'est pas te soigner dans les meilleures conditions émotives, chose qui a son importance dans un parcours vers une guérison,

fais toi accompagner par quelqu'un d'aimable si tu es obligée d'avoir un 2ème rdv avant de le" lâcher"
Ce n'est pas parce qu'on t'a orientée vers lui que tu dois te l'imposer dans ton parcours, reprends ton droit de décision au + vite pour t'épargner cette lourdeur de comportement envers toi!

Je te dis bon courage, et espère que tu vas prendre un tournant pour améliorer cette situation relationnelle en l'évitant ... tu ne dois pas te sentir en merci du corps médical et de ses décisions de A à Z! je pense à toi et te souhaite d'aller mieux,!

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#11 29-01-2017 15:55:46

dgennae
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

zambacristina a écrit :

je suis outrée pour ce qu'il t'a dis! tu arrives endolorie et tu te fais mépriser et agresser verbalement parlant, ce qui est un comble de la part d'un thérapeuthe!
Déjà , si j'étais à ta place je changerais de rhumatologue le + tôt possible quitte à prendre de nouveaux rdv, car si cette personne doit te suivre avec ce comportement peu amène et plutôt méprisant , ce n'est pas te soigner dans les meilleures conditions émotives, chose qui a son importance dans un parcours vers une guérison,

fais toi accompagner par quelqu'un d'aimable si tu es obligée d'avoir un 2ème rdv avant de le" lâcher"
Ce n'est pas parce qu'on t'a orientée vers lui que tu dois te l'imposer dans ton parcours, reprends ton droit de décision au + vite pour t'épargner cette lourdeur de comportement envers toi!

Je te dis bon courage, et espère que tu vas prendre un tournant pour améliorer cette situation relationnelle en l'évitant ... tu ne dois pas te sentir en merci du corps médical et de ses décisions de A à Z! je pense à toi et te souhaite d'aller mieux,!

C'est vrai que je suis arrivée chez elle avec l'espoir d'avoir une aide quelconque, et à la place, je me suis sentie jugée.

Je ne suis pas du genre à me laisser faire, mais là il me fallait des réponses, donc j'ai pris son avis sans réagir à ses jugements à 2 balles, je vais passer mon scanner et ensuite, je ferai le reste avec un autre rhumato wink

C'est moi qui l'avais choisie, une collègue m'avait dit du bien d'elle, comme quoi ça doit dépendre des patients. Il y en a d'autres sur mon secteur.

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#12 29-01-2017 20:02:42

coco067
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

non c'est pas possible non c'est fou!!!
oh! oh! est elle combien de consultation lui faut il ?
et sa ce dit rhumato
et bien je lui aurait dit malgré tout nous ne sommes pas au même tarif toute les deux mais moi trois contrat me conviennent très bien et sa me permet de rester chez moi de plus je pense que nous en resterons là toutes les deux, je ne donnerais pas suite a vos consultations

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#13 30-01-2017 10:47:37

nounoulilie
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

Bonjour,
Voici un article que j'ai trouvé il y a quelques semaines. Ayant eu plusieurs fois des réflexions désagréables par des médecins j'ai fait des recherches s'il existait des textes qui disait que ce n'était pas normal et comment les contrer.
Bonne lecture :

La maltraitance médicale est encore trop fréquente»
Mots clés : Maltraitance, Martin Winckler, médecins
Par  Robin Cannone - le 05/10/2016
INTERVIEW - Dans son livre«Les Brutes en blanc», Martin Winckler, médecin généraliste installé au Québec, dénonce le comportement de ses confrères français.
LE FIGARO. - Pourquoi avoir écrit ce livre?
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Martin WINCKLER. - C'est un problème que j'ai abordé depuis très longtemps dans beaucoup de mes livres. Les études de médecine en France ne fabriquent pas des soignants, mais des gens qui se comportent comme des aristocrates. Ils considèrent les patients comme inférieurs à eux et ne les soignent pas: ils les traitent, leur donnent des médicaments, font faire des examens et administrent des ordonnances. Or, un médecin, c'est fait pour soigner et la profession médicale devrait former des gens à ça. Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
Qu'est-ce que la maltraitance médicale selon vous?
On la reconnaît au fait que le médecin chez lequel vous allez ne vous respecte pas en tant qu'individu, citoyen et sujet. Il ne va pas vous écouter, va vous dire que ce dont vous vous plaignez, «c'est dans votre tête» ou vous faire des commentaires désagréables sur votre physique ou le fait que vous soyez une femme, alors que vous n'avez rien demandé. La maltraitance médicale, c'est lorsqu'un médecin se permet de vous juger au lieu de répondre à votre demande de soins.
Vous écrivez que ces maltraitances sont fréquentes. Sur quoi vous appuyez-vous?
Je me base sur trois sources: mon expérience personnelle sur une quarantaine d'années, des témoignages de patients et d'autres documents montrant que la maltraitance est systémique. Par exemple, Le Quotidien du médecin publiait un article il y a une semaine disant que parmi les étudiants en médecine et internes, 30% des femmes et 10% des hommes font l'objet de harcèlement sexuel de la part des autres médecins. Si ce harcèlement s'exprime sur 30% de la profession, pourquoi ne s'exprimerait-il pas sur les patients?

Martin Winckler, Les Brutes en blanc, Flammarion.
Mais il n'y a pas de données plus globales et officielles ni d'étude scientifique sur le sujet?
Il n'y a pas d'étude sur le comportement des médecins en France, pour la simple et bonne raison que c'est aux médecins de diriger ces études et qu'ils ne veulent pas le faire. Néanmoins, il existe des arguments scientifiques indirects. Par exemple, on a commencé à s'intéresser aux soins palliatifs en Angleterre après la Seconde Guerre mondiale, tandis qu'en France, j'ai fait partie de la première équipe médicale à tester ces soins. C'était dans les années 1980, soit 30 ans plus tard...
Le fait d'être parti au Québec en 2009 vous donne-t-il une perspective différente?
Cela a augmenté ma colère. À Montréal, il y a deux facultés de médecine. Dans l'une d'elles, chaque étudiant a un mentor qui est un patient chronique qu'il suit tout au long de ses études. Dans l'autre, le recrutement des étudiants se fait sur dossier et lors de leur entretien, ils sont interviewés par un médecin et un patient. Dans les pays anglo-saxons, les patients font partie de la formation - qui est infiniment meilleure qu'en France, selon moi. Quand le système se dégrade, les médecins sont toujours du côté des patients. Alors qu'en France, lorsqu'il y a une revendication de patients, les médecins soutiennent le système. Dans l'immense majorité des facultés françaises, les patients sont simplement des objets d'étude: il y a deux ans, la doyenne de l'université de Lyon trouvait ça normal d'effectuer des examens gynécologiques sur des femmes endormies sans leur consentement. C'est aberrant!
Les comportements que vous dénoncez peuvent-ils s'expliquer par des difficultés particulières rencontrées par les médecins?
Non, ils sont dus au fait que le monde médical a toujours vécu replié sur lui-même et très éloigné du monde réel. Une profession qui doit servir le public doit être redevable de ses actes.
Que faire quand on s'estime victime de maltraitance médicale?
Dans la mesure de ses moyens, il ne faut pas se laisser faire. On peut par exemple sortir sans payer. S'il y a une infraction au code de déontologie (disponible sur le site de l'Ordre des médecins), on peut porter plainte en allant faire une déposition au commissariat ou en écrivant au procureur de la République. Le médecin fautif ne pourra pas passer outre: il sera convoqué pour donner sa déposition. Porter plainte pourrait inciter d'autres victimes à faire de même.
Martin Winckler, Les Brutes en blanc, Flammarion.
LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE:
Les médecins hésitent encore trop à signaler la maltraitance
Martin Winckler, la voix dissidente de la contraception
Par  Robin Cannone


Maman de 2 grands étudiants et nounoue par amour. Nordiste de naissance et Héraultaise de coeur. CAP petite enfance

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#14 30-01-2017 14:50:34

aster
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

Coucou, comme les collègues changes de médecin et si tu choisis d'y retourner lorsque tu auras passé ton Irm (je crois comprendre que tu y retourneras une fois)  fais toi accompagner d'un proche, car on est démunis lorsque l'on est traité ainsi.
Pour Nounoulilie, le texte cité mériterait être envoyé à tout le corps médical....


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#15 30-01-2017 16:11:47

dgennae
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

nounoulilie a écrit :

Bonjour,
Voici un article que j'ai trouvé il y a quelques semaines. Ayant eu plusieurs fois des réflexions désagréables par des médecins j'ai fait des recherches s'il existait des textes qui disait que ce n'était pas normal et comment les contrer.
Bonne lecture :

La maltraitance médicale est encore trop fréquente»
Mots clés : Maltraitance, Martin Winckler, médecins
Par  Robin Cannone - le 05/10/2016
INTERVIEW - Dans son livre«Les Brutes en blanc», Martin Winckler, médecin généraliste installé au Québec, dénonce le comportement de ses confrères français.
LE FIGARO. - Pourquoi avoir écrit ce livre?
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Martin WINCKLER. - C'est un problème que j'ai abordé depuis très longtemps dans beaucoup de mes livres. Les études de médecine en France ne fabriquent pas des soignants, mais des gens qui se comportent comme des aristocrates. Ils considèrent les patients comme inférieurs à eux et ne les soignent pas: ils les traitent, leur donnent des médicaments, font faire des examens et administrent des ordonnances. Or, un médecin, c'est fait pour soigner et la profession médicale devrait former des gens à ça. Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
Qu'est-ce que la maltraitance médicale selon vous?
On la reconnaît au fait que le médecin chez lequel vous allez ne vous respecte pas en tant qu'individu, citoyen et sujet. Il ne va pas vous écouter, va vous dire que ce dont vous vous plaignez, «c'est dans votre tête» ou vous faire des commentaires désagréables sur votre physique ou le fait que vous soyez une femme, alors que vous n'avez rien demandé. La maltraitance médicale, c'est lorsqu'un médecin se permet de vous juger au lieu de répondre à votre demande de soins.
Vous écrivez que ces maltraitances sont fréquentes. Sur quoi vous appuyez-vous?
Je me base sur trois sources: mon expérience personnelle sur une quarantaine d'années, des témoignages de patients et d'autres documents montrant que la maltraitance est systémique. Par exemple, Le Quotidien du médecin publiait un article il y a une semaine disant que parmi les étudiants en médecine et internes, 30% des femmes et 10% des hommes font l'objet de harcèlement sexuel de la part des autres médecins. Si ce harcèlement s'exprime sur 30% de la profession, pourquoi ne s'exprimerait-il pas sur les patients?

Martin Winckler, Les Brutes en blanc, Flammarion.
Mais il n'y a pas de données plus globales et officielles ni d'étude scientifique sur le sujet?
Il n'y a pas d'étude sur le comportement des médecins en France, pour la simple et bonne raison que c'est aux médecins de diriger ces études et qu'ils ne veulent pas le faire. Néanmoins, il existe des arguments scientifiques indirects. Par exemple, on a commencé à s'intéresser aux soins palliatifs en Angleterre après la Seconde Guerre mondiale, tandis qu'en France, j'ai fait partie de la première équipe médicale à tester ces soins. C'était dans les années 1980, soit 30 ans plus tard...
Le fait d'être parti au Québec en 2009 vous donne-t-il une perspective différente?
Cela a augmenté ma colère. À Montréal, il y a deux facultés de médecine. Dans l'une d'elles, chaque étudiant a un mentor qui est un patient chronique qu'il suit tout au long de ses études. Dans l'autre, le recrutement des étudiants se fait sur dossier et lors de leur entretien, ils sont interviewés par un médecin et un patient. Dans les pays anglo-saxons, les patients font partie de la formation - qui est infiniment meilleure qu'en France, selon moi. Quand le système se dégrade, les médecins sont toujours du côté des patients. Alors qu'en France, lorsqu'il y a une revendication de patients, les médecins soutiennent le système. Dans l'immense majorité des facultés françaises, les patients sont simplement des objets d'étude: il y a deux ans, la doyenne de l'université de Lyon trouvait ça normal d'effectuer des examens gynécologiques sur des femmes endormies sans leur consentement. C'est aberrant!
Les comportements que vous dénoncez peuvent-ils s'expliquer par des difficultés particulières rencontrées par les médecins?
Non, ils sont dus au fait que le monde médical a toujours vécu replié sur lui-même et très éloigné du monde réel. Une profession qui doit servir le public doit être redevable de ses actes.
Que faire quand on s'estime victime de maltraitance médicale?
Dans la mesure de ses moyens, il ne faut pas se laisser faire. On peut par exemple sortir sans payer. S'il y a une infraction au code de déontologie (disponible sur le site de l'Ordre des médecins), on peut porter plainte en allant faire une déposition au commissariat ou en écrivant au procureur de la République. Le médecin fautif ne pourra pas passer outre: il sera convoqué pour donner sa déposition. Porter plainte pourrait inciter d'autres victimes à faire de même.
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Merci pour ce document, c'est très instructif et malheureusement je trouve que c'est représentatif de beaucoup de médecins à qui j'ai eu affaire. Il n'y a pas longtemps, j'ai vu mon gynéco après avoir eu un mal fou à obtenir un rdv.
Il m'a demandé comment j'allais, comme je lui ai répondu que j'allais bien, il m'a fait mon ordonnance pour la pilule, puis m'a dit "ça fera tant d'euros". Il s'est levé, au revoir et merci.

Donc je n'y vais plus, maintenant c'est mon généraliste, une jeune femme très humaine, qui me fait les examens gynécologiques.

Mais je suis restée bête en sortant de chez le gynéco, il ne m'a même pas examinée et a expédié le rdv en 5 mn.

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#16 30-01-2017 16:13:05

dgennae
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

aster a écrit :

Coucou, comme les collègues changes de médecin et si tu choisis d'y retourner lorsque tu auras passé ton Irm (je crois comprendre que tu y retourneras une fois)  fais toi accompagner d'un proche, car on est démunis lorsque l'on est traité ainsi.
Pour Nounoulilie, le texte cité mériterait être envoyé à tout le corps médical....

C'est clair...

Non je ne retournerai pas voir la rhumato, je prendrai directement rdv avec un autre praticien.

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#17 30-01-2017 19:29:25

nainaine
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

Pas très pro ton médecin sad


maman de 2 adorables filles et nounou de 4 loulous !!! big_smile  ♪  ♪  ♪
bisous et bonne journée
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#18 31-01-2017 07:47:45

dgennae
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

nainaine a écrit :

Pas très pro ton médecin sad

Si tu parles de mon ex gynéco, je crois surtout que comme il travaille dans une maternité, il est débordé et n'arrive plus à trouver le temps de soigner ses patientes Heureusement qu'on peut aussi compter sur les généralistes !

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#19 31-01-2017 09:30:31

katia21
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Re : réflexion désagréable d'un médecin

dgennae a écrit :
nounoulilie a écrit :

Bonjour,
Voici un article que j'ai trouvé il y a quelques semaines. Ayant eu plusieurs fois des réflexions désagréables par des médecins j'ai fait des recherches s'il existait des textes qui disait que ce n'était pas normal et comment les contrer.
Bonne lecture :

La maltraitance médicale est encore trop fréquente»
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Par  Robin Cannone - le 05/10/2016
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Qu'est-ce que la maltraitance médicale selon vous?
On la reconnaît au fait que le médecin chez lequel vous allez ne vous respecte pas en tant qu'individu, citoyen et sujet. Il ne va pas vous écouter, va vous dire que ce dont vous vous plaignez, «c'est dans votre tête» ou vous faire des commentaires désagréables sur votre physique ou le fait que vous soyez une femme, alors que vous n'avez rien demandé. La maltraitance médicale, c'est lorsqu'un médecin se permet de vous juger au lieu de répondre à votre demande de soins.
Vous écrivez que ces maltraitances sont fréquentes. Sur quoi vous appuyez-vous?
Je me base sur trois sources: mon expérience personnelle sur une quarantaine d'années, des témoignages de patients et d'autres documents montrant que la maltraitance est systémique. Par exemple, Le Quotidien du médecin publiait un article il y a une semaine disant que parmi les étudiants en médecine et internes, 30% des femmes et 10% des hommes font l'objet de harcèlement sexuel de la part des autres médecins. Si ce harcèlement s'exprime sur 30% de la profession, pourquoi ne s'exprimerait-il pas sur les patients?

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Mais il n'y a pas de données plus globales et officielles ni d'étude scientifique sur le sujet?
Il n'y a pas d'étude sur le comportement des médecins en France, pour la simple et bonne raison que c'est aux médecins de diriger ces études et qu'ils ne veulent pas le faire. Néanmoins, il existe des arguments scientifiques indirects. Par exemple, on a commencé à s'intéresser aux soins palliatifs en Angleterre après la Seconde Guerre mondiale, tandis qu'en France, j'ai fait partie de la première équipe médicale à tester ces soins. C'était dans les années 1980, soit 30 ans plus tard...
Le fait d'être parti au Québec en 2009 vous donne-t-il une perspective différente?
Cela a augmenté ma colère. À Montréal, il y a deux facultés de médecine. Dans l'une d'elles, chaque étudiant a un mentor qui est un patient chronique qu'il suit tout au long de ses études. Dans l'autre, le recrutement des étudiants se fait sur dossier et lors de leur entretien, ils sont interviewés par un médecin et un patient. Dans les pays anglo-saxons, les patients font partie de la formation - qui est infiniment meilleure qu'en France, selon moi. Quand le système se dégrade, les médecins sont toujours du côté des patients. Alors qu'en France, lorsqu'il y a une revendication de patients, les médecins soutiennent le système. Dans l'immense majorité des facultés françaises, les patients sont simplement des objets d'étude: il y a deux ans, la doyenne de l'université de Lyon trouvait ça normal d'effectuer des examens gynécologiques sur des femmes endormies sans leur consentement. C'est aberrant!
Les comportements que vous dénoncez peuvent-ils s'expliquer par des difficultés particulières rencontrées par les médecins?
Non, ils sont dus au fait que le monde médical a toujours vécu replié sur lui-même et très éloigné du monde réel. Une profession qui doit servir le public doit être redevable de ses actes.
Que faire quand on s'estime victime de maltraitance médicale?
Dans la mesure de ses moyens, il ne faut pas se laisser faire. On peut par exemple sortir sans payer. S'il y a une infraction au code de déontologie (disponible sur le site de l'Ordre des médecins), on peut porter plainte en allant faire une déposition au commissariat ou en écrivant au procureur de la République. Le médecin fautif ne pourra pas passer outre: il sera convoqué pour donner sa déposition. Porter plainte pourrait inciter d'autres victimes à faire de même.
Martin Winckler, Les Brutes en blanc, Flammarion.
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Par  Robin Cannone

Merci pour ce document, c'est très instructif et malheureusement je trouve que c'est représentatif de beaucoup de médecins à qui j'ai eu affaire. Il n'y a pas longtemps, j'ai vu mon gynéco après avoir eu un mal fou à obtenir un rdv.
Il m'a demandé comment j'allais, comme je lui ai répondu que j'allais bien, il m'a fait mon ordonnance pour la pilule, puis m'a dit "ça fera tant d'euros". Il s'est levé, au revoir et merci.

Donc je n'y vais plus, maintenant c'est mon généraliste, une jeune femme très humaine, qui me fait les examens gynécologiques.

Mais je suis restée bête en sortant de chez le gynéco, il ne m'a même pas examinée et a expédié le rdv en 5 mn.

j ai eu une GENYCO  qui avait les ordonnances déjà faites avant meme que j entre dans son bureau


une ancienne !!!!!Qui ne sais pas tout et qui demande à apprendre

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