probleme de comportement

dorie · 29-09-2010 16:05:58

bonjour
depuis hier soir je cogite : mon fils ( 6 ans) est rentré lundi de l'école avec punition: je ne dois pas taper mes camarades
bon je lui fais la morale, je passe il me dit ok je referais plus et hier soir re punition: je ne dois pas tirer les cheveux de ma camarade + une deuxieme: je ne ment pas a la maitresse en accusant mes camaredes.
je croyais qu'il avait compris a la premiere mais non alors il est privé de console, je suis plus severe avec lui mais j'ai l'impression qu'il s'en fiche je ne sais plus quoi faire lui me dit qu'il n'a rien fait et que la maitresse ne le crois pas (je doute car souvent il dit ce qui l'arrange, mais c'est peut etre vrai). j'ai donc rendez vous avec la maitresse la semaine prochaine. si vous avez des conseils merci

29-09-2010 16:05:58

nanifafa · 29-09-2010 17:52:55

Des conseils je n'en ai pas vraiment
n'ayant pas encore rencontrer le problème d'un enfant
qui se bat avec ses petits camarades
peut être un mal être à l'école qu'il fait rejaillir sur ces copains
peut être qu'il n'arrive pas à s'exprimer autrement qu'à travers son comportement violent
est-il brutal chez toi?
vois avec la maîtresse et aussi explique lui qu'à force ,
il va se retrouver exclus des jeux , qu'il n'aura plus de contacts avec les autres enfants
car ils auront peur de ses réactions.
peut être es-ce passager
une punition doit être constructive , priver de console, bof, il restera sur sa "rage"
et sa colère , parle lui , dis lui que son comportement n'apporte rien de bon
il doit apprendre à communiquer autrement
que par cette forme de violence

trinitine · 29-09-2010 18:13:34

bonjour,

Pour contrer la violence, j'essaierai d'abord, de créer un cadre trés solide autour de lui, où les parents et l'institutrice, montrent clairement leur désaccord envers son attitude.. que l'enfant sente que cette interdiction est quelque chose de sérieux!

aprés je tenterai de poser clairement la question au fiston, peut être qu'aprés tout il a ses raisons, et même si la réaction est mauvaise, il a le droit de ne pas être content, et ça permettrai de trouver des parades, l'aider à trouver d'autres solutions que la violence..

et finalement si les résultats ne se font pas sentir dans un délai donné, je pense que j'aborderai l'aspect psychologique, et ferais appel à un psychologue!

bon courage

valica · 29-09-2010 18:52:03

2 pistes :

1 -
"je vois que tu as été puni une 2ème fois parce que tu agresses tes camarades" pas de question, de demande de justification, juste un constat et tu attends de voir sa réponse)
"tu dis que la maitresse ne te crois pas. Je dois donc comprendre que tu n'as pas tiré les cheveux de ta camarade et que tu n'as pas menti à la maitresse"
là encore, pas de question, le laisser juste exprimer ce que lui inspire ta remarque.
Il s'agit de lui présenter une écoute bienveillante, sans lui demander de se justifier, juste lui proposer ton attention et ta compréhension.
Plus on demande à un enfant de se justifier, plus il s'enlise dans des tentatives d'explications car il sait qu'il est attendu au tournant et que d'avance on remet en question sa version.
Il s'agit donc de l'écouter sans questionner, sans juger, juste en accueillant et en validant ses sentiments...
par exemple :
"tu dis que la maitresse ne te crois pas. Je dois donc comprendre que tu n'as pas tiré les cheveux de ta camarade et que tu n'as pas menti à la maitresse"
"c'est vrai maman, la maitresse ne m'a pas cru quand je lui ai dit que c'est Léa qui a commencé. elle m'a dit que je suis un menteur. C'est elle la menteuse"
"tu es très en colère parce que la maitresse a cru que c'est toi qui a tiré les cheveux sansn raison à ta camarade"
"oui, c'est ça. Elle n'a pas vu que Léa à jeté ma veste par terre et la toute salie et que je lui ai dit d'arréter et qu'elle a continué en la piétinant. elle a juste vu que je la tirait un peu par les épaules pour qu'elle arrête. Et comme Léa a crié elle a cru que je tirait ses cheveux"
"c'est la maitresse qui a cru que tu tirai les cheveux de Léa parce qu'elle t'a vu en colère et la tenir près de la tête"
"ben disons qu'en attrapant ses épaules pour la faire reculer il y avait des cheveux qui sont restés coincés, mais j'ai pas fait exprès de tirer sur les cheveux, je voulais juste qu'elle arrête"
et là tu as le déballage du déroulement réel.
"Si j'écris un mot à la maitresse pour lui expliquer ce que tu viens de dire et que je rajoute que la prochaine fois au lieu de bousculer Léa tu iras chercher la maitresse, ça te conviendrait"
"oui, et puis aussi dis lui que je ne ment pas"
"donc j'ajoute sur le mot "Quentin n'a pas voulu mentir, il a juste essayé de se justifier maladroitement, il veillera la prochaine fois à s'expliquer plus calmement"

Ce genre de pratique donne généralement de bons résultats. Il s'agit de faire confiance à l'enfant, de le mettre surtout en confiance. L'écouter, valider ses sentiments et émotions, et par notre attention sans jugement l'inciter à trouver des solutions pour éviter de recommencer.

2 -
J'ai expliqué à ma fille la chose suivante :
- une bêtise, quelle qu'elle soit, mérite une sanction (réparer la bêtise en général suffit, et/ ou présenter des excuses sincères à la personne concernée en lui demandant comment elle souhaite que l'enfant répare sa bêtise)
- dissimuler une bêtise mérite une sanction en plus de celle de la bêtise, car bien souvent le fait de la dissimuler rend sa réparation plus difficile ou impossible, ou a des conséquences importantes. (là en plus de la réparation de la bêtise j'ajoute autre chose en rapport (le remplacement pris dans la tirelire de l'enfant, ou une tâche ménagère pendant quelques jours pour compenser le temps que je vais perdre à réparer les conséquences de la bêtise si l'enfant ne peut le faire lui même, etc.)
- mentir au sujet de la bêtise (genre c'est pas moi c'est untel) c'est le plus grave de tout. Car au delà de la bêtise il y a le fait que quelqu'un d'autre risque d'être puni injustement, et surtout il y a la perte de la confiance. Et cela mérite une sanction supplémentaire : "je ne te fais plus confiance jusqu'à ce que j'ai la certitude absolue que tu ne ments plus"
Et là je met rapidement en action. Dès que l'enfant annonce quelque chose, je remet en question (surtout si je peux savoir que ce qu'il dit est vrai (sans que lui le sache) et s'il n'a pas la possibilité de donner la preuve de son honnêteté, ça le met d'autant plus mal à l'aise). "tu vois, là, j'ai très envie de te croire, mais je ne sais pas si je dois le faire, car vu que tu m'as menti au sujet de... Qu'en penses-tu? J'aimerai bien t'accorder le bénéfice du doute mais je vais quand même vérifier."

En donnant l'explication sur les trois niveaux de sanctions je mime :
- la bêtise = sanction grande comme la longueur des doigts.
- la dissimulation de la bêtise = la longueur de l'avant bras.
- le mensonge = la longueur du bras entier
- le total des trois = ça + ça + ça (on montre entre les deux mains les longueurs précédentes) ça donne tout ça (et on écarte les deux bras largement).
On peut le faire avec du papier et un crayon.
L'idée est que l'enfant comprenne que "faute avouée à demi pardonnée" mais surtout que la confiance est la plus précieuse des relations et que le mensonge entraine la perte de confiance.

Ma fille qui n'avait jamais menti jusqu'à 4 ans et qui a commencé au contact d'un périscolaire, a vite compris tout ce qu'elle avait à perdre à mentir. Elle a retenté 3 ou 4 mois plus tard en allant elle-même à l'école. Mais il ne lui a pas fallut plus d'une semaine pour arrêter définitivement.
Aujourd'hui (elle a 5 ans) quand elle dit quelque chose qui fait douter quelqu'un elle se tourne vers moi et dit "maman explique lui pourquoi on peut me faire confiance, il a l'habitude des enfants qui mentent et il ne sait pas que ça peut exister un enfant qui ne veut pas mentir".

Mais je dois aussi préciser que je me suis toujours appliquée à ne jamais lui mentir. Je préfère expliquer succintement, que mentir, ou dire simplement que je ne peux pas expliquer pour l'instant mais que je le ferai dès que ce sera possible. Les enfants sont très sensibles à l'exemple...

29-09-2010 18:52:03

valica · 29-09-2010 18:53:04

désolée pour le pavé, mais le sujet me semble assez important pour développer des idées

dorie · 05-10-2010 19:58:06

bonsoir je n'ai pas eu le temps de revenir excusez moi
j'ai donc rencontré lamaitresse en présence de mon fils et il a dit que c'était bien lui et il a avoué avoir menti. mais il ne sait dire pourquoi il a fait ça alors qu'il n'avait rien contre ses camarades. apparement il a compris quand il a vu que la maitresse et moi avions le même point de vue au sujet de la violence mais aussi du mensonge.depuis, il n'y a pas eu de récidive mais je pense a lui faire faire du sport pour le défouler peut etre étais-ce un besoin de se défouler enfin j'espere qu'il va continuer merc i a vous

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