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#61 29-01-2015 12:15:26
- nounoubbert
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Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
+ 100 avec Nannyet plus :
le p''tit père qui devient grand n'accepte pas qu'on lui parle quand il entre en crise. C'est pas grave, je n'hausse pas la voix pour autant, je le laisse en sécurité, et je lui dis "je reviens te voir quand tu seras calmé "
il n'y a que ça qui fonctionne avec lui. Et pour cause : son papa et sa mamie lui cèdent tout pour qu'il arrête ses beuglements. Il n'y a que sa maman et moi qui exigeons un comportement respectueux.
Bon, dès fois je m'attends à la visite de la puèr ou de la police, car il pousse des cris de cochon qu'on égorge...
Du coup, il tente à l'usure. il y a des jours où j 'ai mis une matinée complète à obtenir de lui qu'il présente ses excuses à sa camarade, tant pis, ça bouleverse tout le programme, mais au moins, il a appris une chose : nounou ne cède jamais. On respecte les consignes chez Nounou. Point.
Et se petit pendant un temps, c'est mis à se tirer les cheveux, à se taper la tête avec les poings, à se jeter à genoux. D'un coup d'un seul il s'est mis à faire ça, un matin. J'en ai parlé à la maman, et tout c'est éclairé : quand il faisait ça, il ne restait plus seul à se calmer dans son coin, car Maman restait à lui tenir les mains.
Le lendemain, il a recommencé, je lui ai parlé à l'oreille, et je lui ai dit que ça ne m'impressionnait pas, et je suis partie sans faire de cas de ses geste, l'air de rien.
Je précise que j'ai une caméra dans cette chambre, et bien dès l'instant où j'ai fermé la porte, il s'est retourné, a regardé surpris, a vu que je n'étais plus là, et à repris ses cris sans se taper. Il avait 18 mois, un grand coquin Aujourd'hui, un an plus tard, on a des petites crise (15 minutes tout au plus) et ... le lundi matin. Après, tout roule. Il boude, me dit "j'suis vraiment, vraiment pas content" ou "Papa lui me laisse faire, t'es méchante", "je t'aime pas", plein de chose, mais plus de hurlements de bête (il m'en vrillait les tympans).
Alors que par contre, à la maison
Bref, je pense que tu peux prendre un parc parapluie, l'installer dans une chambre, et l'emmener à chaque crise.
Tu vas la voir toute les 2 minutes en lui expliquant que tu attends qu'elle se calme pour pouvoir passer un bon moment ensemble.
Tu peux parler au travers de la porte "est-ce que tu es calmée? Non, tu continues de crier, alors je reviens tout à l'heure"
ça te permets de rester avec les autres, et surtout de leur garantir une atmosphère plus sereine.
C'est clair que ce n'est pas top comme méthode, mais il y a des cas où les enfants ont besoins d'éprouver plus longuement la conséquence de leurs actes.
Par contre, quand l'enfant est calmé, gros câlin, énormément de félicitations sur le fait qu'il se soit calmé en autonomie, et on reformule
"J'ai compris que tu étais fâchée. Tu as le droit de le dire que tu es fâchée. Mais tu ne peux pas crier comme cela, tu peux dire "fâché" ou "j'aime pas", je t'écoutes avec plaisir. Par contre, je n'écoute pas les cris." (et accepter que l'enfant nous donne son avis sur tout et rien )
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29-01-2015 12:15:26
#62 29-01-2015 12:54:32
Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
wistiti56 a écrit :Ce matin je me suis réveillée très tôt, j'angoisse pour la semaine prochaine quand le bébé arrivera.
Wistiti, j'espère que ça se passera bien.
Mais, il va falloir que tu te fixes une limite. Regarde, tu n'as même pas le bébé et tu angoisses déjà.
Si tout roule, ok, mais si ça se passe mal, il faudra que tu prennes une décision: arrêter ou le bébé, ou cette petite fille qui t'épuise moralement et physiquement.Tu ne dois pas oublier une chose de base: tu es une assmat, tu es là pour prendre le relai des pe lorsqu'ils bossent, mais tu ne dois pas te rendre malade pour ton travail.
Je suis passée par là, je sais de quoi je parle, des pe voulaient que je continue avec un enfant, mais il avait des problèmes, il pouvait aussi être adorable, mais il avait des problèmes que je ne pouvais plus gérer, malgré l'aide de ma puèr. L'accueil assmat avait atteint ses limites. J'ai fait mon possible, la puèr aussi et les pe aussi. Il fallait tourner la page. J'ai moi aussi eu mal aux oreilles, j'étais démunie face à lui. Quand j'ai arrêté ce contrat, j'ai été soulagée, j'ai redormi correctement, mes maux de tête se sont espacés, j'ai respiré tout simplement.
J'espère que tout ira pour toi, mais pense d'abord à toi.
Merci Aujourd'hui elle n'est pas là et l'ambiance est très agréable.
J'espère que tout ira bien, heureusement qu'il y a l'adaptation, ça va me donner une idée du comportement de la petite envers le bébé et ça va le laisser le temps de prendre les bonnes décisions.
Si ça se trouve la maman de la petite réfléchi aussi à ce qui s'est passé mardi et demain j'aurais peut-être une nouvelle de sa part. Comme elle est prévenue que si ça se passe mal avec le bébé on arrête tout, elle aura peut-être pris les devants ? C'est ce que j'aurais fait en tant que maman en tout cas.
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#63 29-01-2015 12:57:11
Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
+ 100 avec Nannyet plus :
le p''tit père qui devient grand n'accepte pas qu'on lui parle quand il entre en crise. C'est pas grave, je n'hausse pas la voix pour autant, je le laisse en sécurité, et je lui dis "je reviens te voir quand tu seras calmé "
il n'y a que ça qui fonctionne avec lui. Et pour cause : son papa et sa mamie lui cèdent tout pour qu'il arrête ses beuglements. Il n'y a que sa maman et moi qui exigeons un comportement respectueux.
Bon, dès fois je m'attends à la visite de la puèr ou de la police, car il pousse des cris de cochon qu'on égorge...
Du coup, il tente à l'usure. il y a des jours où j 'ai mis une matinée complète à obtenir de lui qu'il présente ses excuses à sa camarade, tant pis, ça bouleverse tout le programme, mais au moins, il a appris une chose : nounou ne cède jamais. On respecte les consignes chez Nounou. Point.
Et se petit pendant un temps, c'est mis à se tirer les cheveux, à se taper la tête avec les poings, à se jeter à genoux. D'un coup d'un seul il s'est mis à faire ça, un matin. J'en ai parlé à la maman, et tout c'est éclairé : quand il faisait ça, il ne restait plus seul à se calmer dans son coin, car Maman restait à lui tenir les mains.
Le lendemain, il a recommencé, je lui ai parlé à l'oreille, et je lui ai dit que ça ne m'impressionnait pas, et je suis partie sans faire de cas de ses geste, l'air de rien.
Je précise que j'ai une caméra dans cette chambre, et bien dès l'instant où j'ai fermé la porte, il s'est retourné, a regardé surpris, a vu que je n'étais plus là, et à repris ses cris sans se taper. Il avait 18 mois, un grand coquin Aujourd'hui, un an plus tard, on a des petites crise (15 minutes tout au plus) et ... le lundi matin. Après, tout roule. Il boude, me dit "j'suis vraiment, vraiment pas content" ou "Papa lui me laisse faire, t'es méchante", "je t'aime pas", plein de chose, mais plus de hurlements de bête (il m'en vrillait les tympans).
Alors que par contre, à la maisonBref, je pense que tu peux prendre un parc parapluie, l'installer dans une chambre, et l'emmener à chaque crise.
Tu vas la voir toute les 2 minutes en lui expliquant que tu attends qu'elle se calme pour pouvoir passer un bon moment ensemble.
Tu peux parler au travers de la porte "est-ce que tu es calmée? Non, tu continues de crier, alors je reviens tout à l'heure"
ça te permets de rester avec les autres, et surtout de leur garantir une atmosphère plus sereine.
C'est clair que ce n'est pas top comme méthode, mais il y a des cas où les enfants ont besoins d'éprouver plus longuement la conséquence de leurs actes.
Par contre, quand l'enfant est calmé, gros câlin, énormément de félicitations sur le fait qu'il se soit calmé en autonomie, et on reformule
"J'ai compris que tu étais fâchée. Tu as le droit de le dire que tu es fâchée. Mais tu ne peux pas crier comme cela, tu peux dire "fâché" ou "j'aime pas", je t'écoutes avec plaisir. Par contre, je n'écoute pas les cris." (et accepter que l'enfant nous donne son avis sur tout et rien )
Je l'ai déjà mise dans son lit le temps qu'elle se calme, et ça se passait bien. Je vais faire ça à chaque crise maintenant. Elle ne s'est jamais encore fracassé la tête contre les barreaux du lit, peut-être parce qu'elle est seule dans la chambre et que c'est ce qu'elle veut ?
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#64 29-01-2015 13:18:00
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Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
en tous cas wistiti, pour ma pepette ca a été salvateur... c'est très drôle maintenant de la voir commencé à râler et aller direct dans la salle de jeux (je n'ai pas besoin de le lui dire), crier un coup avec doudou et tétine et revenir cinquante secondes après
je la félicite à chaque fois, je mets les mots qu'elle ne met pas et hop, tout roule.
là je passe une matinée super agréable avec pepette et grande pepette, la règle "on n'arrache pas des mains" semble acquise et comprise, quelques ralouillages mais bon, quand je vois d'où je suis partie!
(bon je l'ai rappelé direct à l'arrivée!)
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29-01-2015 13:18:00
#65 29-01-2015 13:26:37
- nounoubbert
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Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
vous êtes des supers Nounous, vous posez des questions, vous essayez, y a pas de raisons pour que ça ne marche pas
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#66 29-01-2015 17:11:03
Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
en tous cas wistiti, pour ma pepette ca a été salvateur... c'est très drôle maintenant de la voir commencé à râler et aller direct dans la salle de jeux (je n'ai pas besoin de le lui dire), crier un coup avec doudou et tétine et revenir cinquante secondes après
je la félicite à chaque fois, je mets les mots qu'elle ne met pas et hop, tout roule.
là je passe une matinée super agréable avec pepette et grande pepette, la règle "on n'arrache pas des mains" semble acquise et comprise, quelques ralouillages mais bon, quand je vois d'où je suis partie!
(bon je l'ai rappelé direct à l'arrivée!)
Bravo, je ne sais pas si je suis capable d'en faire autant que toi, mais je vais essayer, ça vaut le coup d'après ce que tu nous racontes
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#67 29-01-2015 17:12:20
Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
vous êtes des supers Nounous, vous posez des questions, vous essayez, y a pas de raisons pour que ça ne marche pas
Oh c'est gentil mais je suis loin d'être une super nounou Disons que j'essaye de pas être trop nulle par moments
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#68 29-01-2015 17:19:30
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Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
[
Oh c'est gentil mais je suis loin d'être une super nounou Disons que j'essaye de pas être trop nulle par moments
t'es une nounou qui déchiiiiiiires!
et je te souhaites le même bonheur qu'à moi . j'en ai tellement bavé que je savoures chaque journée qui se passe comme celle là!
alllez! je suis sûre que tout va bien se passer. Il faut être sûre d'une chose: certains enfants ont besoin d'un mur solide contre lequel s'appuyer et aucune brèche n'est possible...
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#70 30-01-2015 15:14:24
Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
Bon ben la maman et moi on a discuté ce matin et je suis un peu mitigée par rapport à ce qu'elle m'a dit.
D'abord elle a l'air d'avoir complètement changé d'avis concerné la visite chez un pédopsychiatre, pour elle si sa fille pique des crises de nerfs c'est tout simplement parce qu'elle a du ma à supporter l'agitation.
Sachant que chez moi c'est on ne peut plus calme, je suis surprise. L'autre petite est du genre cool sauf quand on veut lui piquer ses jouets, là elle peut se mettre à hurler c'est vrai, mais autrement il n'y pas d'agitation chez moi. Elle pensait peut-être au ram, mais là-bas tout s'est bien passé sauf quand il a fallu arrêter de jouer dans la piscine à boules.
D'après elle si il y a crise, il faut l'isoler. Bon c'est ce que je vais continuer à faire.
Je vais m'accrocher et essayer coûte que coûte de la canaliser, ce matin j'ai trouvé qu'il y avait du mieux, maintenant j'attends mercredi prochain et l'arrivée du nouveau bébé pour voir comment ça ira. Mais je suis déçue que la maman ne se rende pas compte que sa fille est anormalement agressive, je la comprends aussi, c'est son enfant
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#71 30-01-2015 16:02:44
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#72 30-01-2015 16:31:46
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Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
déjà point positif, elle te suis dans la gestion des crises. C'est toujours plus confortable qu'une maman qui sauterait au plafond en entendant la chose.
deuxième point: c'est peut-être elle qui a raison. Un pedopsy, c'est quand même la grosse artillerie.
je ne sais pas d'où tu es, mais chez moi, il existe un "café de la famille où les parents peuvent venir poser leurs questions, comme ça, sans être trop formel, mais encadré par des écoutantes formées. Si elle a été à l'ecoute sur le pedopsy, elle sera peut-être plus encline à utiliser ce genre de tructure, ca fait quand même moins peur . Et si le personnel trouve qu'il y a matière à consultation, elle le lui diront. Cherche des structures de soutien à la parentalité sur internet.
Ensuite, peut-être la constance avec laquelle tu vas desormais gérer les manifestations de la petite suffiront, si déjà tu as trouvé du mieux ce matin. Toujours les mêmes mots "la colère c'est ici que ca se passe", "je reviens te chercher dès que tu seras calme". Point.
Le doudou/tétine m'a été d'une grande utilité, on est passé rapidement à l'isolement à "si ca va pas, tu as doudou tétine là" (pour aujourd'hui qu'elle aille elle même s'enerver un coup dans la salle de jeu et revient tranquillement...
quand je l'entend ra^ler je lui dit "tu es fachée?" et j'entend un "hum" qui est son oui à elle. Il y a un mois de ça, je n'aurais récolté que des hurlements supplémentaires . Elle arrive même à en rigoler. Des fois je trouve cette "transformation" parfaitement hallucinnante!
tiens le coup. Ne penses pas trop à Montessori. Je sais que c'est un grand pédiatre/pedagogue etc... Néanmoins je n'oublie pas qu'à l'origine de ces travaux, cette nouvelle pédagogie était une méthode d'apprentissage avant tout, donc pour des enfants d'âge scolaire, et qu'ensuite seulement cela a été appliquée dans certaines crêches. Comme pour tout mouvement, tu auras des enfants qui vont s'y épanouïr, mais pour certains d'entre eux, ben ca veut pas. Ne soyons pas dogmatique...
si dans ma formation d'educ on a jugé bon de nous briefer sur diverses sortes de pédagogies, divers courants psys etc...c'est bien pour que nous allions y puiser des petits morceaux à adapter à des situations toujours nouvelles et différentes.... sinon, on nous aurait coller une étiquette avec un nom connu, et point.
L'ass mat a le même devoir d'adaptation et de ressources. On procède certes bien plus de manière empirique (quoique... c'est possible qu'avant je faisais dans l'empirisme itou)...Mais finalement, la démarche est la même, on se détache de ce que l'on nous apprend pour fonder une pratique unique, dans une totale individualisation de ce que l'on propose à un être tout aussi unique: l'enfant qu'on a en face de soi.
courage.
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#73 30-01-2015 16:39:07
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#74 30-01-2015 21:49:50
Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
Ne penses pas trop à Montessori. Je sais que c'est un grand pédiatre/pedagogue etc... Néanmoins je n'oublie pas qu'à l'origine de ces travaux, cette nouvelle pédagogie était une méthode d'apprentissage avant tout, donc pour des enfants d'âge scolaire, et qu'ensuite seulement cela a été appliquée dans certaines crêches. Comme pour tout mouvement, tu auras des enfants qui vont s'y épanouïr, mais pour certains d'entre eux, ben ca veut pas. Ne soyons pas dogmatique...
Pas de Dogmatisme, certes, cependant Montessori, c'est avant tout un état d'esprit, une façon de concevoir l'enfant et le rapport que nous avons avec lui et ce n'est absolument pas une méthode d'apprentissage, contrairement aux apparences.
Ce qui compte chez Montessori, ce ne sont pas les apprentissages à proprement parlé. Elle, elle concevait cela comme une aide à la vie. Rien à voir avec juste des apprentissages scolaires.
Il faut savoir que le nom n'est pas protégé et qu'il faut savoir faire le tri parce que n'importe qui peut se réclamer de Montessori... Pour être sûr d'avoir des interlocuteurs de qualité, vérifier qu'ils font parti de l'AMI, (Association Montessori Internationale).
Pour m'être plongée dedans, je trouve réducteur ta façon de voir son œuvre et tout l'immense travail qu'elle a effectué (pas seule, certes, elle a su s'entourée de personnes compétentes) sur toutes les périodes du développement de l'enfant.
C'est d'une intelligence incroyable...
Vraiment ça vaut le coup de se pencher sur son travail.
Elle n'est pas la seule, il faut savoir resté ouvert, effectivement, mais quand-même, c'est vraiment beau!
Tien d'ailleurs Wistiti, qui te fait ta formation? Cette personne est éducatrice Montessori?
Bon week-end et bon courage en tout cas.
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#76 31-01-2015 11:55:21
- Nannyetplus
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Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
du calme, les filles .
je ne remets en rien en cause les travaux de cette dame. Je n'ai clairement pas le niveau ....
C'est mon dernier paragraphe qu'il faut retenir . où je parle de pratique propre, fondée tout autant sur un panel de connaissances que sur sa propre expérience. Il ne faudrait pas que wistiti pense qu'elle fait "mal" parce que du coup, c'est plus tellement du Montessori, là... ...
Un jour, en stage, on m'a demandé de laisser un jeune adulte à la rue pour la nuit. Il y avait tout un tas de raisons valables et bien argumentées (et je peux vous dire que dans l'argumentation c'était une équipe impressionnante qui maîtrisait ldu Lacan dans le texte). j'ai répondu "je ne peux pas faire ça!". Et sur cette simple prise de position d'une authenticité parfaite, j'ai eu un stage plus que validé... On m' a demandé avant tout cette simple chose (et c'est super difficile, parce que la première partie de mon stage, je l'ai passé à pleurer bien des fois): l'authenticité de ma parole et de mes actes. Me détacher de mes connaissances... Au début, l'équipe avait dit qu'il ne doutait pas que je sois une élève particulièrement brillante, mais que je devais parvenir à me détacher de ce que je connaissais pour avoir une pratique personnelle, une paratqiue authentique (j'ai passé trois mois à comprendre ce que ca voulait bien pouvoir dire et la remise en question a été particulièrement douloureuse).
C'est ça avant tout que je veux dire: se trouver, se retrouver soi dans ce que l'on propose. Bien sur que l'on s'appuie sur des "grands", hein, mais avant tout, c'est se sentir entièrement, complètement en phase avec ce que l'on met en place. Si on a pas "ça", ben on peut toujours se revendiquer d'untel ou d'une telle, rien ne sera opérant dans ka relation. Ca ne sera rien de plus qu'une facade. Et notre boulot a quand même cet immense point commun avec le boulot que je faisais avant: c'est la relation, la rencontre du sujet qui prime, il est là le coeur su smilblick.
Ce ci explique même pourquoi certaines ass mats sont des éducatrices fantastiques sans même jamais avoir ouvert un bouquin sur MOntessori, Pikler ouconsorts... Et d'autres qui pourtant se forment encore et toujours et resteront des professionnelles médiocres... (et attention que personne ne se sente visées, merci ...j'ai des exemples en tête mais pas ici, où je ne lis que des écrits).
Montessori... ben voilà: je sais que je ne serais pas raccord avec la parfaite stoïcité qu'elle exige. J'en comprend le sens, mais je répondrais sur le même ton qu'à l'époque "je ne peux pas faire ça!. Je ne doute pas de son intérêt, mais je ne peux pas.
J'espère qu'après ce long (encore!) laïus vous saisissez un peu mieux ma position, elle vient de loin . Avant ce stage qui a changé ma perception en profondeur, j'étais certes major de promo, mais je n'en restais pas moins une professionnelle médiocre, plutôt cachée dérrière ma pile de bouquins et des notes d'écrits maximales que dans la relation au sujet, et pourtant... c'était bien (et c'est toujours) mon boulot. Après ca ne fais pas de moi pour autant une super pro blablabla, je fais juste ce que je peux (et parfois dans la douleur aussi, vous l'aurez constaté dernièrement).
Je peux deviner uine partie de ce que ressens wistiti à devoir isoler une enfant, je vous assure que quand on est aux antipodes de ce genre de choses, pfiou! et d'ailleurs j'en suis toujours à tenter du coup de faire un lien théorie/ pratique a ce qui a fonctionné, à analyser... Finalement j'ai dû opérer le même boulot douloureux: me détacher de mes certitudes, cette fois avec vous un peu et seule aussi...
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#77 03-02-2015 13:55:33
Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
Bonjour à toutes, je viens vous donner des nouvelles.
Alors, tout va beaucoup mieux. La maman de la petite est beaucoup plus souriante depuis qu'ils ont aménagé dans leur nouvelle maison, plus calme, du coup la petite aussi
De mon côté je m'arme de patience, dès qu'il y a un conflit, je ne le laisse pas dégénérer, j'interviens tout de suite en parlant très calmement, mais fermement. Je câline plus qu'avant, je m'assois au sol dès que je peux pour leur lire des livres, histoire de les canaliser.
Ce matin on est allées se balader et la plus grande a même été d'accord pour marcher en tenant le lien de la poussette, alors que jusque là elle se jetait directement par terre pour ne pas marcher.
Demain le petit nouveau arrive, je vais essayer de maintenir cette bonne ambiance.
Voilà
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#78 03-02-2015 14:47:59
- dragonette
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#79 03-02-2015 15:39:56
Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
Bonjour à toutes, je viens vous donner des nouvelles.
Alors, tout va beaucoup mieux. La maman de la petite est beaucoup plus souriante depuis qu'ils ont aménagé dans leur nouvelle maison, plus calme, du coup la petite aussi
De mon côté je m'arme de patience, dès qu'il y a un conflit, je ne le laisse pas dégénérer, j'interviens tout de suite en parlant très calmement, mais fermement. Je câline plus qu'avant, je m'assois au sol dès que je peux pour leur lire des livres, histoire de les canaliser.
Ce matin on est allées se balader et la plus grande a même été d'accord pour marcher en tenant le lien de la poussette, alors que jusque là elle se jetait directement par terre pour ne pas marcher.
Demain le petit nouveau arrive, je vais essayer de maintenir cette bonne ambiance.
Voilà
Bon tant mieux. J'en suis ravie!
Très bonne continuation.
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#80 03-02-2015 16:19:29
Re : Je ne sais plus quoi faire : petite fille très dure
Une aparté pour Nanny.
Oui, je comprends bien ton point de vue, pas de soucis.
Je trouvais juste important de ne pas laisser ton précédant post ainsi. ça laissait à penser que tu disais juste: ''Montessori, on s'en fiche, c'est pas important''.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur l'idée que la théorie, c'est pas une recette à appliquer bêtement.
C'est en ça, effectivement qu'il faut s'en détacher.
Cependant, elle vient donner du sens à ce que l'on fait: je fais ça plutôt que ça pour telle raison. Je ne fais pas ça pour telle autre raison, etc... (la théorie, c'est rien d'autre que ça pour moi.)
Tout comme dans ton exemple qui illustre tout à fait ceci.
Tu n'as pas voulu laisser cet adulte dehors pour des raisons précises qui ne faisaient pas partie du cadre que l'on voulait t'imposer, mais qui cependant pouvaient tout à fait être expliquées. Il y avait un sens.
Sinon, moi j'ai l'expérience inverse de la tienne. J'ai commencé à travailler en temps qu'éduc, sans formation. Donc vierge de tout savoir. Très vite, je me suis aperçue que j'aurai besoin de pouvoir m'appuyer sur un cadre pour avancer de manière plus cohérente, pour donner plus de corps à ma pratique.
Je me suis alors aperçue que plein de personnes avaient déjà pensé à des choses que j'avais pu expérimenter et analyser sur le terrain.
Et en plus, ils le disaient beaucoup mieux que moi. Du coup, je me suis sentie soutenue dans ce que je faisais. Ce n'était pas moi toute seule qui avait telle ou telle lubie, mais d'autres l'avaient expérimenté et analysé avant moi. Cette théorie sur laquelle je m'appuie, je l'avais déjà en moi. Du coup, j'ai pu pousser plus loin ma réflexion et mon travail pratique et je crois que je n'étais pas trop mauvaise éduc tout comme je ne suis pas trop mauvaise assmat.
Du coup avec ce parcours, je peux affirmer que les liens entre pratique et théorie sont indissociables. Mais une théorie qui prend sa source de sa propre expérience.
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