Forums des assistantes maternelles et des parents employeurs
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#1 15-05-2008 18:00:24
aidez moi
bonjour
je voulais vous demander de l aide
voila ma fille a 16 mois et elle commence a taper des que ca ne va pas comme elle veut et je ne sais pas comment reagir. moi je gronde et mon mari lui met une petite tape sur le derriere.
en plus la nuit elle ne dort pas correctement, elle se reveille souvent en pleurant mais tout en dormant et des qo on la touche elle hurle elle devient comme hysterique, jusqu a qu elle ouvre les yeux alors ca va mieux.
ca m inquiete pouvez vous m aider, je pense en parler au medecin
merci
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15-05-2008 18:00:24
#4 15-05-2008 21:26:06
Re : aidez moi
moi je dirait qu'elle tente de montrer qu'elle grandit, comme elle n'a pas encore correctement le langage pour s'exprimer elle essaie autrement, la petite tape sur la main est plus directe je pense, et pour la nuit mon fils le faisait ce n'était que des cauchemars, il avait les yeux ouverts comme si il était conscient mais non il dormait
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15-05-2008 21:26:06
#5 16-05-2008 06:46:07
Re : aidez moi
bonjour,
que dire?
La puce commence peut-être à tester son monde, à chercher des limites, à expérimenter...
Peut-être réagi t'elle à quelque chose, mais quoi!? Es-tu ass-mat ou maman employeur?
La seule chose dont je suis certaine c'est que les tappes, sur la couche, la main ou ailleurs sont inutiles et "dangereuses" :
les seules choses qu'enseignent un coup porté sur un enfant, aussi léger soit il, ce sont :
1 - puisqu'on me tappe, Il est autorisé de tapper !
- quand on n'est pas content
- quand on ne sait pas comment s'exprimer autrement
- un plus petit que soi, ou sans défense
2 - on peut faire n'importe quoi !
papa et maman disent qu'il ne faut pas taper, et eux-même me tapent en m'interdisant de le faire ! :
- contradiction = pose de limites faussées = déstabilisation = pas de vrais repères
- mensonge = on peut mentir pour faire croire ce qui nous arange ou faire le contraire de ce qu'on affirme = acquisition de valeurs faussées
3 - maman et papa ne "m'aiment pas" ou "ne sont pas gentils"" :
"Je suis malheureux (peut importe la légitimité de la raison au regard des adultes, c'est du ressenti de l'enfant qu'il s'agit) et les grands me tapent pour cela. "
- les sentiments de l'enfant ne sont pas validés
- ils ne sont pas expliqués,
- ils sont rejetés
Cela induit : manque de confiance en soi, manque de confiance dans ceux qui sont supposés nous protéger... colères intérieures, dévalorisation des principes éducatifs...
et j'en passe!
La tape n'a que deux effets d'apparence positifs et immédiats (et encore! pas toujours, car parfois c'est le contraire) :
- l'enfant s'arrête immédiatement sous l'effet de la surprise, de la douleur ou de la vexation!
- le parent s'est "défoulé", donc un peu soulagé et a le sentiment "d'avoir fait quelque chose", de "ne pas s'être laissé mener par un gamin" !
Si les coups, légers ou plus rudes avaient une efficacité réelle, un enfant ne recommencerait JAMAIS les mêmes bêtises.
Le fait qu'il recommence inlassablement, voire même en pire, ou immédiatement (comme pour provoquer) prouve bien que l'effet obtenu n'est pas celui escompté, et qu'il est même le contraire, ou pire!
Dernière modification par valica (16-05-2008 06:49:52)
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#6 16-05-2008 06:50:32
Re : aidez moi
Comment réagir à un enfant qui fait des colères vives sans le taper?
Il existe plusieurs manières, pas toutes aussi efficaces selon les enfants, ou leur âge! à tester, à retester plus tard...
Voici celles que j'ai appliquées, avec des succès parfois flagrants, parfois mitigés, qui ont marché à certains moment plus qu'à d'autres...
Toujours se mettre au niveau de l’enfant. c’est important.
On peut s’accroupir ou s’asseoir sur un canapé et asseoir l’enfant sur une petite chaise à lui, ou bien le mettre sur le canapé, pendant qu’on s’accroupi devant lui. L’idée est de pouvoir se regarder dans les yeux sans avoir à les lever ou les baisser. Si chacun change de hauteur par rapport à la situation « normale » c’est mieux. Chacun s’adapte à l’autre.
- Ce n’est pas l’enfant que l’on tient à bout de bras pour l’avoir devant soi, et qui n’est plus très rassuré car à la merci de l’adulte,
- Ce n’est pas non plus l’adulte qui « s’abaisse » au niveau de l’enfant.
- Un monte d’un cran, l’autre descend = mise au niveau de l’autre des deux côté = effort des deux côté !
Le changement de « perspective » facilite le contact, l’échange, car chacun n’est plus sur son terrain, en position de faiblesse ou de force mais « en terrain (position) neutre » …
1 – chercher à comprendre et dédramatiser la situation !
« je vois que mon bébé est très en colère. (ou est tellement en colère qu’il fait une grosse bêtise) . Ca me peine beaucoup. Est-ce que je peux essayer de t’aider à résoudre le problème ? »
- Laisser pleurer ou crier et répéter la question, calmement.
- Eventuellement, consoler un peu pour pouvoir engager la discussion et expliquer qu’on est contrarié ou en colère. Consoler l’enfant d’une caresse dans le dos, ne signifie pas qu’on cautionne son acte. On l’aide juste à se calmer pour pouvoir engager une explication !
- Expliquer à l’enfant qu’on comprend sa colère, qu’il a le droit de n’être pas d’accord. Que c’est normal et qu’on le comprend. Mais nous aussi, adulte, avons le droit d’avoir un avis différent du sien. Parfois on lui fait plaisir (donner un exemple concret récent) parfois on ne peut pas (expliquer pourquoi on lui oppose le refus qui l’a mis en colère.) ex : « si je te donne le bonbon avant manger tu n’auras plus envie de manger la purée. Mais si tu es sage, que tu ne fais plus de caprice, après le goûter tu auras ton bonbon. Ce n’est pas que je te refuse un bonbon, c’est juste que ce n’est pas le moment de le manger ! »
2 - expliquer pourquoi taper n'est pas bien et donner le bon exemple !
Ne pas hésiter à dire : "je comprends que parfois tu ai envie de taper. Moi-même quand je suis très en colère après toi et que je ne sais plus comment te dire d'arrêter, je te tape. Mais cela m'ennuie beaucoup car je vois bien que ça te fait de la peine. D'ailleurs je ne vais plus te taper. Pour te montrer qu'on peut arrêter facilement. VOudras tu faire comme moi?"
Quelle que soit la réponse ne pas insister. Quand vraiment la moutarde monte on nez on peut dire: " Tu vois, là je suis tellement en colère que j’ai très envie de taper la petite main qui a fait une bêtise, mais tu vois, je sais que ce n’est pas bien de taper, alors je ne le fais pas. Tu veux bien me dire ce que je dois faire pour que tu arrêtes tes bêtises ? " Même si l’enfant ne parle pas, ça n’a aucune importance. Ce n’est pas la réponse verbale qui compte mais sa réaction ! S’il n’y a pas de réaction « positive » On peut le saisir par les épaules (sans brutalité, juste pour l'attirer dans la discussion, ne pas le laisser "fuir") et lui répéter la question en lui précisant que notre envie de taper est de plus en plus forte et qu’on a beaucoup de difficulté à se retenir. Que ce serait bien pour lui et pour tout le monde que la crise s’arrête.
3 - isoler !
après l’étape précédente, si ça continue,
: "je vois que tu as décidé de me mettre en colère. Je ne cèderai pas, je ne te ferai pas ce plaisir, je ne te taperai pas. Mais, là c’est trop ! Tu as le droit de dire que tu n’es pas content mais moi aussi. Alors tu restes dans ta chambre et quand tu seras calmé, tu pourras revenir. Si dans sa chambre il décide de mettre la révolution : laisser faire, c’est SA façon de se défouler, d’exprimer sa colère, il en a besoin. Il sera toujours temps, plus tard, quand la crise sera calmée, le calme revenu, de l’aider à ranger. « Tu vois, c’est toi qui a mis le bazar, c’est à toi de le ranger, mais maman t’aide car je sais que c’est trop difficile pour toi. Passe moi le nounours, je le met à sa place. Tiens, je te donne la voiture, tu la met là s’il te plait »
Cela peut paraître rébarbatif d’expliquer souvent nos décisions ou nos actes à un enfant, d’admettre ses colères et de lui laisser le temps de les exprimer etc.
Mais ne perdons pas de vue que c’est par l’observation et la répétition qu’ils apprennent tout :
la marche, le langage, mais aussi le raisonnement, les liens de causes à effets, les valeurs…
A chaque âge ses émerveillements et ses difficultés…
Bon courage
Dernière modification par valica (16-05-2008 06:56:41)
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#7 16-05-2008 06:52:55
Re : aidez moi
Pour la nuit,
ce sont vraisemblablement des cauchemars.
Sans jouer les « psy de boulevard » je me dis que si le fait de la toucher la fait crier de plus belle jusqu’à ce qu’elle se réveille et prenne conscience de votre bienveillante présence, le lien avec les « tapes » n’est pas improbable.
Essayez les techniques précédentes. Trouver votre truc, pour éviter les tapes. Et surtout dites lui que vous allez tout faire pour ne plus céder à votre pulsion de la réprimander avec des tapes. En quelques jours, si le changement de votre part est réel, je ne serait pas étonnée que ses réactions nocturnes soient apaisées.
bon courage
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#8 16-05-2008 08:43:44
Re : aidez moi
bjr
valica, j'aime bcp ce que tu écris, et je suis en plein dedans pour notre bb qui grandit, je me pose bcp de questions : car j'avoue que j'ai la tape facile, j'aime qu'on m'obéisse et assez rapidement et j'avoue que la tape est la solution de facilité : j'essaie d'appliquer ce que tu écris mais c'est assez difficile pour moi, mais je suis persuadée que c'est mieux pour notre bébé car en effet parents qui tapent, enfant qui tapent...
en tout cas merci de ton expérience
Paulie
Maman d'un petit gars
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#9 16-05-2008 09:29:54
Re : aidez moi
bonjour à toutes,
Paulie,
Je suis comme toi, un peu "impatiente" et "un peu" exigeante!
Nos enfants sont là pour nous faire avancer. Ce n'est pas à eux de "répondre" ou "s'adapter" à nos faiblesses, mais à nous d'apprendre à les corriger.
Nous sommes très nombreuses à avoir tendance à vouloir être "écoutée quand on parle", "obéie immédiatement, sans délais et surtout sans contestation".
Mais observons-nous, nous-même une journée !
- "maman j'ai soif (faim, etc.)" qu'ils le disent avec des mots ou en pleurant!
- accourons nous aussitôt, toutes affaires cessantes, un verre ou un bibi à la main?
- achevons-nous d'abord de mettre la marmitte sur le feu, de dire au revoir à mamie au téléphone, etc.?
- "maman tu viens jouer avec moi!"
- arrivons nous immédiatement?
- ou donnons nous satisfaction aussitôt après avoir raccroché le téléphone?
- ou répondons-nous "attend mon chéri, d'abord j'éttends le linge et je mets le repas sur le feu, ensuite je viens"
- "maman bobo" (il ou elle a fait le "zouave" et c'est fait mal) :
- arrivons nous avec un mot de réconfort et de quoi soigner le bobo, ou répondons nous
- la prochaine fois ça t'apprendra à obéir. A moins que ça donne :
- arrête de pleurer pour si peu!
tout au long de la journée, observons :
1 - nos délais de réactions face aux demandes des enfants
2 - l'importance et la valeur que nous accordons à leurs demandes
rien que ça, sans aller plus loin (et on pourrait facilement trouver plus) nous permet de comprendre qu'ils nous immitent (comme pour la marche ou la parole...)
Leur repproche t'on de marcher trop vite?
Alors ne leur repprochons pas de dire les mêmes mots, d'adopter les mêmes attitudes.
Soyons plus hônnetes et humbles et nos enfants nous ferons moins tourner en bourrique !
Paulie, tu peux lire la discussion "que faire????" de ALex 30. C'est dans le même exprit général!
bon courage à toutes
p.s. : quand l'envie de mettre un tape est irrépressible, je la met sur ma propre main (discrètement, car il ne s'agit pas de leur apprendre l'auto-flagellation non plus!) ça défoule comme si c'était sur eux, et comme ça fait mal (forcément!) ça nous calme !
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#10 16-05-2008 09:52:53
Re : aidez moi
bonjour à toutes,
c'est très instructif ce que tu écris (y compris dans le post d alex30 que 'ai lu entier!!!), tu as complétement raison : nos enfants nous imitent et je ne réponds pas forcément immédiatement aux attentes de mon bébé comme j'aimerai qu'il le fasse avec moi :
je m'en suis récemment rendu compte, il jouait sur la table à langer avec son peigne, pris par le temps, je lui prends le peigne des mains et là, grosse larme, je me suis mise un instant à sa place : pourquoi maman me retire t elle le peigne aussi brusquement sans m'en avertir ? je lui ai redonné et je lui ai demandé simplement de me le donner, il l'a fait tout de suite, sans pleurer, c'est étrange à dire mais je venais de réaliser que c'était une personne à qui je pouvais m'adresser et avec qui je pouvais communiquer...
c'est une très bonne analyse ce que tu écris et bourré de bon sens
encore merci de faire avancer ma réflexion sur le sujet
et j'espère que ça continuera à bien se passer avec ta fille, en tout cas, elle a bcp de chance d'avoir une maman qui se remette autant en question pour son bien être
bonne journée
Paulie
Maman d'un petit gars
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#11 16-05-2008 10:46:07
Re : aidez moi
Valica, honnêtement, j'ai pas tout lu, j'essaierai cet aprem pendant la sieste.
Quoi qu'il en soit, je pense qu'il n'y a que les excès dans un sens ou dans l'autre qui soient préjudiciables. Aujourd'hui, on psychanalise tout... Une tape sur la main, mettre un enfant au coin, il ne faut plus rien faire. Tout accepter. Ca dure depuis un moment, et on voit le résultat avec les générations d'ados actuels qui font ce qu'ils veulent et n'acceptent aucune autorité et n'ont aucun respect. Les principes que tu énonces sont merveilleux sur le papier. Maintenant, entre la théorie et la pratique, il y a un gouffre... Je ne donne pas de fessées aux enfants que j'accueille, mais ma fille en a eu, elle a 16 ans et reconnaît d'elle-même qu'elle avait besoin d'être cadré. Elle n'en a pas eu beaucoup, deux ou trois, mais qui étaient méritées. Je mets les petits au coin que je l'estime nécessaire, et les parents sont parfaitement en phase avec moi. Le dialogue, je veux bien. Mais il a aussi ses limites.
Rien n'est grave, y a toujours pire.
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#12 16-05-2008 15:55:04
Re : aidez moi
Astrid,
désolée pour mes longueurs. Mais "quand on aime on ne compte pas" n'est ce pas
Je te promets que je ne suis pas du type qui psychanalise tout, malgré les apparences.
Disons plutôt que j'applique le "fais aux autres ce qu'ils aimeraient qu'ils te fassent" :
- je n'aime pas que mes actes ou émotions soient jugés sans appel avant même qu'une tentative (même minime ) pour comprendre leurs motivations ait été entreprise !
Concernant les ados qui "mangent sur la tête des adultes" comme on dit. Les ingérables irrespectueux de tout etc. Contrairement à ce qu'on peut penser, ce ne sont pas ceux dont les parents étaient attentifs, mais ceux dont les parents sont démissionnaires. C'est très très différent.
- laisser faire pour avoir la paix ou parce qu'on ne sait pas comment gérer et camoufler cette lacheté ou cette impuissance par un pseudo principe de "liberté de l'enfant", c'est de la démission.
- se remettre en question dans ses motivations et dans ses actes, se souvenirs de nos propres ressentis d'enfant et adapter nos attitudes en fonction du travail sur soi que l'on produit, c'est être bienveillant et accorder de la considération aux enfants.
Mes "beaux principes" ne m'empêchent pas d'être très ferme (ma fille est un "tempérament" comme on dit). Elle est loin, très loin même de faire ou d'avoir tout ce qu'elle veut. Mais je m'applique à lui donner, autant que faire ce peut, tout ce dont elle a besoin.
Il y a des choses qui paraissent plus facile à dire qu'à faire. Mais qui en réalité sont au moins aussi facile à réaliser si ce n'est plus, qu'à penser...
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#14 24-05-2008 16:03:38
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#15 28-05-2008 14:07:28
Re : aidez moi
bonjour valica
pour la nuit ca va mieux je pense que c etait tout betement les dents
pour ce qui est de taper c des coleres et ca passera,j ai trouve le truc quand je la porte et qu elle me tape je la repose par terre et je l ignore en general elle pleure et revient faire un calin , son grand frere aussi en a fait et c passer
par contre qu est ce qu elle peut etre jalouse de ses freres,des que y en a un qui s approche elle le pousse,le tape et hurle mais calui passera aussi
bonne journee
joelle
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