Forums des assistantes maternelles et des parents employeurs

peut-être le droit de rejouer, Heaven
Et ma foi, moi aussi, ton cahier de vie m'intéresse ! Histoire de voir un peu comment ça se tient, même si on a déjà des exemples bien détaillés ici

Ouf... soulagée pour ta petite puce, j'en avais même parlé à mon mari tellement ça m'avait fait de la peine
Ah, et j'ai aussi un tuyau, si tu veux : il existe des anti-moustiques plutôt efficaces qui marchent à piles et n'ont donc pas besoin d'être branchés à une prise électrique. Du coup, tu peux les mettre où tu veux, et donc hors de portée des loulous ! C'est un produit naturel, à base de plantes, chez moi ça marche bien, c'est la marque P**** (pire elle !) qui fait ça.

A mon tour
La puéricultrice vient de partir, elle était adorable.
L'entretien a duré environ 1h30, c'était vraiment un échange (je n'ai pas eu le sentiment d'un interrogatoire). Certaines questions étaient les mêmes que celles déjà posées il y a 15 jours par l'assistante sociale (charmante elle aussi), mais nous avons pu entrer davantage dans le vif du sujet : les relations avec les parents, les besoins de l'enfant accueilli, la place des miens et mon organisation... Elle m'a demandé si j'avais pensé à l'âge des enfants que je pourrais accueillir, et nous avons convenu que 18 mois serait sans doute une bonne solution : j'habite au 2ème étage, donc ce serait plus simple avec un enfant qui marche, et puis ce serait aussi un petit copain de jeu pour mon bébé, qui va avoir 1 an ce week-end.
Elle m'a conseillé, pour débuter et valoriser mon expérience auprès des futurs parents employeurs, d'exercer peut-être au sein de la crèche familiale, pas loin de chez moi : c'est tentant, car nous n'avons pas encore de R.A.M. ici, et ce serait assez rassurant d'être épaulée par une équipe, au début.
Et puis, j'imagine bien que pour "compenser" le handicap de mon fils aîné, j'ai intérêt à être irréprochable : cette expérience pourrait m'aider, donc j'y pense sérieusement.
Sinon, mon grand était à l'école, et bébé a été un amour, comme d'habitude : assise par terre, je jouais tranquillement avec lui pendant que la puéricultrice me posait des questions, c'était super !
Vers 11h, réglé comme du papier à musique, il a commencé à chouiner : c'était l'heure de sa sieste. Je l'ai changé et couché sous le regard bienveillant de mon examinatrice, puis nous avons fait le tour de la maison, complètement sécurisée (bien obligée, mon petit coquin ne va pas tarder à crapahuter partout !). Elle a eu l'air contente.
Bref, sauf si le médecin de la P.M.I. veut voir mon aîné pour vérifier qu'il ne présente vraiment aucun risque pour les futurs petits loups accueillis, mon dossier sera présenté vendredi en commission, avec un avis favorable !
J'ai hâte...

Je me permets juste d'intervenir pour dire bravo à Ladybug :
- Tout ce que tu énumères, je m'en sers au quotidien avec mon fils autiste non verbal de 6 ans et 1/2.
Et je peux témoigner que ça marche !
Le fait de mettre en mots tout ce qui peut le déranger, le frustrer, l'attrister etc... n'est pas une perte de temps, comme on pourrait le croire. Au contraire : mon fils ne parle pas, il a le niveau de développement global d'un enfant d'environ 2 ans et demi.
Et quand il vit une situation qu'il ne comprend pas, il devient très anxieux : il crie, il se frappe, se blottit dans un coin pour se balancer en se bouchant les oreilles... bref, la crise !
Pour mon mari et moi, c'est essentiel de lui expliquer ce qui se passe, mais aussi ce qu'il ressent et/ou ce que nous ressentons : ça l'apaise à chaque fois.
Les mots qu'ils ne peut pas dire, nous les disons pour lui, il se sent compris et se calme.
Poser les choses, prendre de la distance, on dirait que ça permet d'éloigner cette violence...
Nous avons aussi mis en place un semainier, afin qu'il soit moins angoissé par les changements et ça marche très bien : depuis, il peut visualiser les différentes étapes de sa journée et de la semaine, du coup, même lorsqu'un imprévu survient, il le vit beaucoup mieux !
Comme un tout-petit, il a du mal à imaginer, à se projeter : cet outil l'aide énormément.
Alors, je me dis : si ça marche aussi bien avec un enfant comme le nôtre, qui n'a pas beaucoup de ressources, avec un enfant "normal", même en pleine crise d'opposition, ça doit faire des merveilles !

Bonsoir Foxxy,

Vous vous posez de bonnes questions, pourquoi ne pas aller dans un 1er temps assister à une réunion d'informations sur le métier, en général la P.M.I. en organise régulièrement, il suffit de leur téléphoner.
Au cours de cette réunion, vous pourrez exposer votre situation aux animatrices (puéricultrices, assistantes sociales...) et avoir des infos et des conseils qui vous aideront certainement !
Moi, c'est ce que j'ai fait, et franchement, je ne regrette pas

Bonjour,
Alors, moi, j'espère te déculpabiliser un bon coup en te disant que même à la Crèche, où toute une équipe est là en permanence pour surveiller nos p'tits loups, les accidents arrivent !
Témoin mon fils aîné, qui a réussi à s'ouvrir le crâne pendant le repas
En fait, il avait pris le tic de se balancer en arrière avec sa petite chaise, à table, malgré les interdictions des aux de puér'... Et ce qui devait arriver arriva : un midi, la chaise a fini par basculer, et la tête de mon fils est allée cogner directement sur la rainure en métal de la porte-fenêtre qui donnait sur la cour !
Bilan : 3 points de suture aux urgences.
Ce que j'ai apprécié (après coup) : le calme de la directrice, qui m'a téléphoné tout de suite pour m'avertir et qui, sans minimiser l'incident, a su se montrer très rassurante. Et les explications de l'équipe, qui se sentait forcément un peu gênée mais qui ne dramatisait pas non plus.
Au bout de 2 jours, mon fils ne se souvenait même plus de s'être fait mal (bon, il ne s'est plus jamais balancé sur sa chaise non plus )
Voilà, c'était juste pour te dire que malgré toute la vigilance et les précautions qu'on peut prendre, les accidents, ça arrive : c'est la vie, on ne peut pas tout éviter !

P.S. : pardon, je n'avais pas tout lu, notamment le manque de places... Mais cela ne t'empêche pas de prendre contact avec ta M.D.P.H. : là encore, les enfants dont le handicap est reconnu sont normalement prioritaires pour les prises en charge.

Bravo Sarahconte24 !!
L'aventure commence pour toi ! Félicitations !

Nous, voilà bientôt 3 ans qu'on attend une place en I.M.E. pour notre fils...
Je te rejoins complètement jali38, dire aux parents de se battre n'empêche pas notre généreuse luciole de proposer son aide, à condition en effet que les limites de cette dernière soient clairement posées et que ça reste une solution d'urgence (mais ce n'est que mon avis !).

Waouh, nounoudunord, je ne dois pas être la 1ère à te le dire, mais t'es vraiment super douée