Forums des assistantes maternelles et des parents employeurs

Il se trouve que nous sommes dans un petit village, là où une assmat n'aime pas les mauvaises réputations, c'est valable aussi pour le pe. Ma belle-sœur redoute de passer pour la mauvaise dans l'histoire, elle a vraiment du mal à voir le mauvais côté des gens, c'est dans sa nature de vivre un peu au "pays des bisounours" lol.

Elle a déposé la petite ce matin et a récupéré l'arrêt maladie du médecin, qui n'en ai pas vraiment un mais plutôt un certificat qui justifie l'absence pour maladie de l'asssmat et qui dit qu'elle est apte à retravailler...

Lorsqu'elle lui a demandé si ça allait mieux, elle lui a dit la même chose qu'à moi, sans l'histoire des 600€ lol, qu'elle n'aime pas vraiment son travail, qu'elle continuera d'accueillir la petite parce qu'elle l'aime bien et que ceux sont des pe sympas.
Que c'est quand même bien qu'elle ait un boulot qui puisse lui permettre de s'occuper de ses propres enfants alors qu'elle va pas s'en plaindre...

Moi, de mon côté, j'ai vu ma nounou qui aura une place de libre fin juin, le contrat l'intéresse donc ma belle-sœur va y réfléchir. Mais encore une fois, elle est trop gentille et  je sais que si je lui ouvre pas les yeux sur la situation actuelle, elle va laisser couler jusqu'au prochain problème.

Par contre, j'insiste en ajoutant que la petite est gardée dans de bonnes conditions, ça reste un accueil des plus minime, c'est clair, mais elle est pas malheureuse. Si j'estimais qu'il y avait un risque pour elle, je me chargerai moi-même de prévenir la puer.
L'assmat n'aime pas son boulot mais elle ne le fait pas mal pour autant, enfin vous m'avez comprise quoi.

Affaire à suivre donc, sachant que ma belle-soeur à la possibilité de changer de nounou d'ici 1 mois, il n'y a qu'elle qui pourra prendre la décision (je compte quand même sur la grand-mère et le papa de la petite pour pousser un peu derrière, même s'ils ne sont pas en contact avec la nounou aussi souvent que la maman, du moins pas de la même façon)

Bonjour à toutes, merci pour vos avis en tout cas ! Alors la maman a insisté pour avoir l'arrêté maladie, tout en indiquant que cela suffisait pour justifier que l'assmat pouvait reprendre l'accueil.
Celle-ci lui a dit qu'elle irait chez le médecin aujourd'hui demander l'arrêt pour la semaine dernière.

J'ai moi-même croisé l'assmat ce matin, on se connaît bien donc c'est tout naturellement qu'elle est venue discuter du souci en question. Elle est contrariée parce qu'elle estime que c'est une question de confiance, qu'elle fait pas semblant d'être malade etc... Ce à quoi j'ai répondu qu'elle appréciait que les pe fassent les choses de manière légale en ce qui concerne le contrat et que donc il fallait qu'elle en fasse de même.

Et là, elle me dit que de toutes façons, elle n'aime pas son travail, qu'elle continuera à garder la petite parce qu'elle l'aime bien mais aussi parce qu'elle ne veut pas avoir à rembourser la prime de 600€ de la CAF !!! J'avoue être rester bouche bée ! Sachant que cela fait moins d'un an qu'elle est agréée, qu'est-ce que ça va donner pour la suite ?

Du coup, je sais pas trop quelle attitude adopter, est-ce que je garde pour moi ce qu'elle m'a dit ou est-ce que je conseille à ma belle-sœur de commencer à chercher une autre assmat ?
Parce qu'à mon avis, les absences risquent de se poursuivre, surtout quand on aime pas son boulot !

Ah bon ?

Juste sur la,questions des "dortoirs", pour ma part j'avais 3 lits dans une chambre et aucun souci concernant cette organisation pour la puer, du moment où chaque rythme de sommeil était respecté.
Maintenant, j'avais la chance d'accueillir des loulous qui dormaient tous en même temps et qui savaient qu'il ne fallait pas réveiller les copains.

Ah, et je dois lui faire un cdd à chaque fois que je l'emploie donc ? Bon ça va pas faire énorme non plus, c'est 10% de cp et 10% du total pour la prime c'est ça ?

Bonjour, juste pour ajouter un petit mot de mon expérience perso.
J'ai était assmat pdt 6ans, j'ai été suspendue et j'ai rendu mon'agrément (non, il ne m'a pas été retiré, c'est moi qui n'en voulait plus lol)

Les enfants que j'ai accueilli ont l'âge de mon fils pour certains, ils ont grandi ensemble et sont scolarisés ensemble. A l'heure actuelle, je ne travaille pas, il m'arrive très souvent de récupérer mes anciens accueillis le mercredi ou à 12h sans aucune rémunération.

En début d'année, une puer est passée prendre de mes nouvelles, savoir ce que je devenais depuis l'arrêt de mon métier. J'aurai pu refuser de la recevoir, mais elle a suivie tte mon histoire avec intérêt.
Je lui ai clairement dit que je continuais à voir les petits que je gardais, que je dépannais souvent les parents lorsqu'ils étaient en rade de nounou lol. Pour elle, aucun inconvénient vu que je ne suis pas rémunérée, au contraire, elle trouve ça très bien que je garde contact, surtout en les voyant aussi régulièrement.

D'un point de vue légal, comme dit plus haut, tu peux absolument garder les enfants que tu souhaitent sans rémunération. Par contre, d'un point de vue éthique, je pense que ç'est jouer avec le feu dans le cas d'un passage en commission pour récupérer un agrément suspendu.

Ça risque de passer pour une provocation aux yeux de la PMI plutôt qu'un service rendu aux parents.

Voila,voila ^^

Bonjour, je reviens vers vous pour un complément d'info.

J'ai transmis les renseignements à mon amie, il se trouve que le pe refuse le délai de prévenance, indiquant qu'il est inscrit dans la convention collective des assmats que lors de la période d'essai, il n'y a aucune formalité particulière (sauf remise des papiers légaux) en cas d'arrêt du contrat.

J'ai expliqué que nous dépendions également du code du travail mais malgré ça, il veut rien savoir... Sur quels textes ma collègue peut-elle s'appuyer pour prouver ses dires ?

La maman lui a dit qu'elle comptait appeler l'inspection du travail, pensez-vous qu'ils donneront les bonnes infos ? Car selon la,maman, le RAM a confirmé qu'il n'y avait pas de délai de prévenance et que le licenciement était effectif le jour où est remise la lettre de licenciement.