Forums des assistantes maternelles et des parents employeurs

Pour.
C'est étonnant le nombre de "contre" qui le font quand même !!

Donc moi, je suis pour la pause pendant la sieste des enfants.
J'ai une amplitude horaire de 11h30 tous les jours et je ne tiendrais pas sans une coupure de plus ou moins 30 min.
Je ne parle pas de dormir profondement, mais de somnoler au calme sur le canapé. Ça permet de recharger mes batteries pour la 2ème partie de la journée et de ne pas finir sur les rotules.

Je le dis ouvertement aux parents parfois, ça n'a jamais choqué, bien au contraire.

Dans mes précédents emplois, j'avais droit à des pauses (pipi, café, cigarette, micro-sieste sur mon bureau...) qui étaient évidement payées. Pourquoi pas dans cette profession ?

Avantages :
1 - Travailler avec des enfants
2 - Concilier vie de famille et vie professionnelle
3 - Pas de frais de transport/stationnement/garde d'enfants
4 - Organisation de mon temps
5 - Avantages fiscaux

Inconvénients :

1 - Isolement (pas de collègue sympa avec qui discuter à la pause !)
2 - Salaire bas/précaire
3 - Envahissement de l'espace perso (matériel, désordre, parents...)
4 - Amplitude horaire à rallonge
5 - Implication de toute la famille (lits dans les chambres, bruit tôt le matin, pas de tv devant les petits...)

Je ne peux pas résister à l'envie de vous faire partager les résultats d'une étude parue dans un article d'une revue médicale pédiatrique en juillet dernier.

Je cite :

"Les petits vivant au contact d'un chien développent moins d'infections respiratoires que les autres. C'est la conclusion d'une étude Finlandaise menée sur près de 400 enfants durant leur 1ère année de vie.
Quand l'animal est présent dans la maison au moins 6 heures, ils sont environ 30% de moins à être atteints de rhinite, de toux, et environ 50% de moins à avoir des otites.

Le contact avec cet animal qui passe une partie du temps dehors et apporte une diversité bactérienne sur le lieu de vie pourrait aider à faire mûrir le système immunitaire du tout-petit."

Ça se termine quand même par "Attention toutefois à ne pas laisser bébé seul avec le chien !"

Ca ne me choque pas : avec le nombre de candidats, tous ces envois coûtent une fortune.
L'an dernier, pour passer l'EP1, je n'ai pas fais de chèque, mais j'ai fourni enveloppes et timbres (pour à peu près ce montant).

Je me suis inscrite en candidat libre pour l'EP2 et l'EP3 et je m'attends à ses frais.

Le chien s'y retrouve très bien. Les enfants accueillis lui sont présentés et... c'est tout !

Comme Drine37 : un chien de nounou habitué aux changements !
La journée, il cohabite avec les enfants que je garde, et le soir avec les miens. Le week-end viennent en plus souvent s'ajouter les enfants de mon mari ! Pas de souci !

Je me suis retenue...
Ce sont des propos dévalorisants, voire insultants et irrespectueux.
Je suis atterrée par ce genre de jugement purement gratuits et non-fondé.

Je suis en maison, les parents frappent directement à ma porte, je ne les vois pas arriver avant et ça ne me gêne pas.
Je ne comprends pas trop que ce soit un problème. Si je suis occupée (change par exemple) et bien ils attendent quelques minutes dehors que je vienne ouvrir.

Pour ce qui est de l'avance : les parents ont tout à fait le droit de venir chercher leur enfant plus tôt.
Si ils finissent plus tôt, ils ne vont quand même pas aller faire un tour ou attendre qu'il soit l'heure !!

Le risque, effectivement, c'est de ne trouver personne !! Chez moi, ils le savent, et en général, me téléphonent vite-fait avant d'arriver.
Demande-leur de t'appeler un peu avant si ils sont en avance.

Comme so.

Il y a visiblement une envie d'arranger la situation. Le fait d'avoir eu un jour des soucis de violence conjugale ne condamne pas à perpétuité au refus d'agrément.

Et puis on n'en sait pas suffisament sur le problème de violence pour juger, nous.
La violence peut être ponctuelle, régulière, verbale, physique, à plusieurs degrés...

Donc, à voir avec les services compétents.

Bonjour,

L'avocat qui a assigné la dame en justice s'explique aujourd'hui dans un quotidien :

"Presse, télé, radio, Catherine ****** assignée par son voisin a été condamnée pour trouble du voisinage et a créé l’émoi médiatique. Au nom du cabinet d’avocats qui l’a mené devant la justice, Me ***** donne sa version.

« Si nous n'avons pas parlé, c'est que nous ne voulions pas envenimer le débat, indique Me Hubert *****n, avocat et voisin du rez-de-chaussée de l'assistante maternelle, Catherine *****, que son cabinet a assigné devant la justice pour trouble du voisinage. Nous avons emménagé dans nos locaux en juillet 2004. Elle était déjà locataire et elle gardait déjà des enfants sans aucun problème pour nous. »

Début du contentieux en 2007

Ce sont des infiltrations, en 2007, qui viennent gâter les relations entre voisins. « L'expert a conclu que le problème venait de la terrasse qui, suite à des travaux, avait été atteinte dans son étanchéité. En 2010, il a alors été demandé à notre voisine de ne plus arroser ses plantes, ni de nettoyer la terrasse au jet pour ne pas aggraver la situation. C'est là que l'on a commencé à être perturbé par le bruit provenant de l'appartement du dessus. »

Démarches amiables

Très remonté par le coup de projecteur médiatique provoqué par l'affaire, Me Hubert ***** refuse de passer pour le méchant : il assure avoir tenté la médiation. « Nos démarches amiables ont cessé du jour où j'ai failli me prendre un coup-de-poing dans la figure. »

Pendant un an et demi, les secrétaires du cabinet ont alors scrupuleusement noté tous « les bruits anormaux : taper du pied, faire tomber des objets, faire courir les enfants et du tricycle sur la terrasse... Nous n'avons rien contre les assistantes maternelles, mais là elle se sert des enfants pour nous pourrir la vie. »

Et de poursuivre, « contrairement à ce qu'elle dit dans votre édition de mardi, elle était bien à l'audience le 25 juin et a bien pu s'exprimer devant le juge. » Le délibéré la condamnant à 600 € de dommages et intérêts et à 150 € d'amende a en revanche été seulement rendu le 15 octobre.

Un choc pour l'assistante maternelle qui ne s'attendait pas à une telle sanction. « Je pensais que cette assignation allait la calmer. J'ai eu tort. »

Et l'intérêt de remonter cette vieille discussion est ... ?