Forums des assistantes maternelles et des parents employeurs

Si les ingrédients pour fabriquer un gâteau sont amenés on peut en contrôler la fraicheur (par exemple si vous apportez un gâteau tout fait, on ne peut pas savoir si vos oeufs sont frais ou non).

Pour ce qui nous concerne, je crois que les choses vont certainement bientôt évoluer vers les même contraintes, la puer venue chez moi m'a bien mise en garde sur les repas apportés par les parents, c'est à moi d'en vérifier la fraîcheur et au moindre doute ne pas donner à l'enfant (encore une grande responsabilité).

Je crois que le problème est plutôt de savoir ce que chacun entend par "sale". Certains parents sont actuellement tellement effrayés par les bactéries, microbes et virus qu'ils voudraient que leur enfant soit protégé de tout tout le temps. D'où les lingettes désinfectantes à chaque fois qu'un autre enfant touche leur joujou, essuyage dès que l'enfant touche un objet "incertain", interdiction de toucher la terre, l'eau, la nourriture.... interdiction de mettre les doigts à la bouche sans les avoir désinfectés auparavant, et j'en passe.

Donc avant de dire qu'une assmat rend un enfant sale, parce qu'il a juste passé une super journée et qu'il a pris plaisir à ça et qu'il en reste quelques traces (vraies ou imaginaires), peut-être que les parents doivent faire un travail sur eux pour comprendre que leur enfant n'est pas en danger dès qu'une autre personne qu'eux en prend soin et de manière différente, sans crier tout de suite haro sur la vilaine assmat qui rend les enfants sales.

J'ai compris que FredIsa est amie avec les parents de l'enfant, donc que quelquefois ses propres enfants jouent avec la petite et que quand le jeu est terminé la maman désinfecte les jouets qui ont été touchés par les enfants de FredIsa. Ensuite quand la maman lui dit qu'elle va licencier son assmat pour défaut de propreté, elle pense (peut-être à juste raison), que les exigences en propreté des parents sont peut-être exagérées. Elle accepte donc d'aider ses amis en gardant la petite gratuitement un jour ou deux, pour que ceux-ci puissent trouver une nouvelle assmat.

D'un autre  côté, elle va faire une demande d'agrément pour, par la suite garder des enfants et par la suite créer une crêche. Mais pense ne pas accepter de garder cette petite afin de ne pas briser les liens d'amitié qui les unis.

J'ai bon là ?

Même adulte, lorsque vous avez un traitement à vie, chaque prescription est faite pour 3 mois, et le pharmacien ne délivre qu'un mois de traitement (sf pilule), il faut revenir chaque mois chercher la suite. Et il est nécessaire de revoir le médecin chaque trimestre. Je ne pense pas que ça soit moins pour un enfant, même après deux ans.

Vero66 ton message m'a amené la larme à l'oeil (oui je sais je suis sensible), mais c'est tellement une galère pour les parents d'enfants "différent" que de lire ton témoignage m'émeut. Maintenant la réaction des autres parents ne m'étonne pas, c'est le monde actuel qui veut ça, chacun pour soi, on prône beaucoup les vertues de l'égoïsme. Comme tu le dis, "son petit à elle crie aussi beaucoup", mais il faut quand même savoir qu'on demande BEAUCOUP plus d'efforts aux enfants handicapés qu'aux autres, déjà qu'ils ne sont pas "normaux", il ne faudrait pas qu'en plus ils gênent. Parce que le sien crie pour une bonne raison sûrement, alors que l'enfant autiste crie sans qu'on comprenne pourquoi (sauf lui, il sait pourquoi il crie, simplement parce qu'il ne peut communiquer autrement,pour le moment).

La loi de 2005, oblige les écoles à inscrire les enfants handicapés, pas à les accueillir... et comme l'intendance ne suit pas, ils inscrivent, mais trouvent tjrs une raison valable pour justifier leur impossibilité à accueillir l'enfant. A la décharge des écoles, c'est vrai que la loi est là, mais rien n'a été fait pour les aider à accueillir les enfants. Mon fils qui est autiste, était inscrit à l'école primaire de notre quartier lorsque nous habitions en Eure-et-Loir, mais il était accueilli au sein d'une autre école d'un village voisin (5km) à temps partiel, parce que dans cette école il y avait une CLIS (Classe d'Intégration Scolaire). Et encore parce que j'ai eu la chance qu'il y ait une place dans cette école, sinon il aurait été inscrit mais pas accueilli.

Celà dit, les gens acceptent le handicap, un peu mieux maintenant, mais surtout à condition que cela ne gêne en rien leur quotidien, si en maternelle, l'accueil de l'enfant différent fait que l'institutrice doit passer un peu plus de temps avec cet enfant, même si ce n'est pas forcément au détriment des autres, les parents le voient souvent d'un mauvais oeil. On ne sait jamais, ça pourrait empêcher leur progéniture d'avoir leur bac plus tard ! Pour la majorité des gens, il est plus facile de donner de l'argent pour les grandes causes, handicap compris, plutôt que de regarder son voisin handicapé. Certains se donnent bonne conscience comme ça, "oui, mais moi je donne de l'argent". Les handicapés aimeraient aussi autre chose que le point de vue pécuniaire.

Il y a quelques années, j'allais de temps en temps dans un restaurant de ma ville avec mon fils. Je voulais l'habituer à aller partout et à se comporter correctement (se qui est le cas maintenant mais ce ne fut pas sans mal), donc je prenais sur moi pour supporter les regards et parfois réflexions. Bien que par rapport à certains enfants dits "normaux", je préfère dire "ordinaires", je trouvais mon fils plutot bien élevé, il ne courrait jamais entre les tables, mais entre les plats, il se mettait debout et sautait sur place. Et un soir, à une table (à au moins 5 mètres de nous, même pas la table à côté), un couple a commencé à s'agacer de voir mon fils, les réflexions étaient suffisamment audibles pour que nous les entendions (j'étais avec un ami, seule je crois que j'aurais abdiqué). Le serveur qui nous connaissait semblait très gêné. Finalement mon ami a fini par se lever pour aller expliquer à ces personnes que mon fils était handicapé et qu'il n'était pas si bruyant que cela pour perturber leur repas. L'homme est devenu rouge de honte et il est venu s'excuser auprès de moi en expliquant qu'il se sentait d'autant plus gêné qu'il fait partir du "Lions Club" qui est très impliqué pour ce qui concerne le handicap. Je lui ai répondu que d'accepter le handicap c'est pas seulement de donner beaucoup d'argent. Et ceci n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres, j'aurais de quoi écrire un livre entier, et de quoi remplir une baignoire complète avec les larmes que j'ai versées à cause du mépris des autres.

Et pourtant, quel amour mon fils.

Le Mont Blanc

Si tu étais un dessert ?

Bonjour à toutes, super bonne humeur ce matin, je viens de sortir avec bb chien pour le popo du matin et le temps et très doux le soleil déjà levé, ça fait du biennnnnnnn. Ça sent le printemps, la vie est belle. Bonne journée à tout le monde.

Non, je ne me permettrais pas de poser un diagnostic d'autisme virtuellement, cela dit, pour une personne connaissant bien ce handicap, je dis oui, c'est décelable à cet âge, même avant, mais on ne l'annonce pas aux parents trop tôt car c'est tellement lourd à annoncé comme diagnostic que personne ne sait trop par où prendre la chose.

Cela dit, il ne faut pas penser que cet enfant ne t'aime pas, ce n'est sûrement pas le cas. Il a probablement des troubles de comportement, mais que ce soit chez toi ou une autre le souci sera le même, d'ailleurs, la maman doit le sentir. Je ne pense pas non plus qu'il faille qu'elle arrête de travailler, ce n'est une solution ni pour elle ni pour lui.

Je suis étonnée pour l'histoire du carnet de santé car dans les annexes au contrat qui m'a été communiqué par le RAM il y a une annexe "renseignements médicaux" qui indique "L'assistante maternelle doit appliquer les traitements prescrits par les ordonnances dont il lui sera communiqué un exemplaire. Le carnet de santé (document confidentiel) de l'enfant peut l'accompagner ou, à défaut, une fiche de renseignements médicaux (ci-jointe)". Il n'y a donc pas d'interdiction pour l'assistante maternelle d'avoir le carnet de santé, il faut juste qu'elle considère que c'est un document confidentiel et qu'elle ne doit pas en communiqué le contenu. Cela dit, pour ton problème ça ne changerait rien.

Je ne saisi pas bien, si il y avait sur le contrat une date de fin au 13 mars, ce n'était pas un CDI (Contrat à durée indéterminée). Et tu dis que la date de fin de contrat n'est pas mentionnée sur le contrat, donc où est-il écrit que le contrat se termine le 13 mars ? Si c'est seulement verbal il s'agissait bien d'un CDI.
Si vous aviez mentionné que le contrat avait une durée du 2/6/8 au 13/3/9, il s'agit bien d'une fin de contrat à durée determinée, et pas d'une rupture.